USA: Elle gagne un demi-milliard et ne peut pas encaisser le pactole
Elle a décroché la timbale : un demi-milliard de dollars (450 millions d'euros) lors du tirage du célèbre jeu de loterie américain, Powerball, du 7 janvier dernier. Mais cette super chanceuse américaine tient à préserver son anonymat. Conséquence : elle n'a pas pu encore empocher son chèque, plus d'un mois après.
Car à la différence de la Française des jeux qui permet à ses gros gagnants de rester anonyme, aux États-Unis, le règlement de la loterie Powerball impose que l'identité d'un gagnant de jackpot soit révélée dans une logique de transparence, rappelle Le Parisien.
Elle attaque la loterie en justice
Pour le moment, la gagnante a donné un faux nom. Et comme elle n'a pas l'intention de changer d'avis, elle vient d'attaquer en justice l'opérateur de jeux, signant sa requête Jane Doe, nom donné outre-Atlantique notamment aux corps de femmes non identifiés dans les affaires criminelles.
Elle a engagé des avocats célèbres dans le New Hampshire qui tentent une action en justice, souligne RTL. Ils expliquent qu'elle est « extrêmement stressée », qu'avec cette fortune tout à fait inattendue elle risque d'être « la cible de menaces, de violences, de harcèlement, etc ». C'est pour une raison de sécurité qu'elle regfuse à décliner son identité. Certains estiments qu'elle fait preuve de « paranoïa excessive » et qu'elle a désormais les moyens d'embaucher des gardes du corps à la limite. Mais la gagnante n'en démord pas.
Un an pour encaisser les gains
Dans l'état du New Hampshire, les gagnants ont un an pour encaisser leur gain. Pour le moment, on ne connait pas grand-chose de cette gagnante. On sait juste qu'elle a validé son ticket dans une supérette de la petite ville de Merrimack, qu'elle travaille dans le milieu associatif, qu'elle aurait envie de poursuivre sa carrière malgré cette fortune (encore virtuelle), et qu'elle projetterait de faire un don à une organisation caritative.
11 200€ par jour de manque à gagner
En attendant le dénouement, son manque à gagner en intérêts est astronomique : 14 000 dollars (11 200 euros) par jour. Ses avocats, eux, croulent évidemment sous les demandes de gens qui veulent jouer les prête-noms…
avec Ouest-France