Affaire Adji Sarr: les avocats de Sonko ont saisi le juge du Deuxième cabinet
02 - Octobre - 2021
Sonko d'une plainte pour des faits des viols répétés et des menaces de mort, l'inculpé est toujours dans l'attente d'une audition au fond du dossier.
Las de cette situation, la défense de Ousmane Sonko a saisi, hier, vendredi 1er Octobre 2021, le juge Abdoulaye Assane Thioune en charge du 2ème Cabinet et intérimaire de son collègue du 1er Cabinet, le défunt Doyen des Juges Samba Sall.
Selon Me Khoureyssi Ba, avocat du leader de Pastef les Patriotes, la saisine porte sur deux requêtes. La première aux fins de délivrance d'une copie du dossier de la procédure et d'audition au fond. Et la seconde aux fins de main-levée du contrôle judiciaire.
Concernant la première réclamation, depuis le dépôt en date du 3 Février 2021 de la plainte "qui a donné le top départ de ce vaudeville judiciaire", les conseils de Ousmane Sonko "ne sont toujours pas en possession de ce dossier".
En effet, "une demande officielle du 29 Mars, soit deux semaines jour pour jour après le face à face du 8 Mars, n'a rien donné", renseigne Me Khoureyssi Ba.
Et pourtant, précise l'avocat, son client avait le plein droit d'accéder à son dossier. "Il s'agit d'un minimum incompressible, d'un acquis élémentaire qui a droit de cité jusque dans les systèmes de droit les plus décrépits, les plus insidieux et les plus surannés du monde. "
Et pour ce qui est de la seconde réclamation,
par ailleurs la mesure de contrôle judiciaire prise le 8 Mars, "si elle a indubitablement sauvé le Sénégal qui était au bord du précipice, a fait aujourd'hui la preuve de son inanité", regrette la défense de Sonko.
Selon les conseils du député : "cette mesure assez contraignante apparaît aujourd'hui dans toute sa vilénie en mixant le déni de justice le plus insupportable avec une prise d'otage froidement mûrie dans une sorte de cocktail composé d'une dizaine de gouttes de sadisme, de deux cuillerées à soupe de perversité, d'une pleine louchée de méchanceté et agrémentée par une dose de fierté suffisante (q.s.p. en jargon pharmaceutique) pour se targuer d'avoir posé une épée de Damoclès sur la tête de l'empêcheur de tourner en rond. "
Par conséquent, la défense de Sonko estime qu'il est tellement "plus économique de reproduire fut-ce à ses frais un dossier et de le remettre à l'inculpé, tellement plus simple de lui fixer une date d'audition, tellement plus pratique de lever une mesure de contrôle judiciaire sans objet et tellement plus intelligent de restituer son passeport à son titulaire..."
Las de cette situation, la défense de Ousmane Sonko a saisi, hier, vendredi 1er Octobre 2021, le juge Abdoulaye Assane Thioune en charge du 2ème Cabinet et intérimaire de son collègue du 1er Cabinet, le défunt Doyen des Juges Samba Sall.
Selon Me Khoureyssi Ba, avocat du leader de Pastef les Patriotes, la saisine porte sur deux requêtes. La première aux fins de délivrance d'une copie du dossier de la procédure et d'audition au fond. Et la seconde aux fins de main-levée du contrôle judiciaire.
Concernant la première réclamation, depuis le dépôt en date du 3 Février 2021 de la plainte "qui a donné le top départ de ce vaudeville judiciaire", les conseils de Ousmane Sonko "ne sont toujours pas en possession de ce dossier".
En effet, "une demande officielle du 29 Mars, soit deux semaines jour pour jour après le face à face du 8 Mars, n'a rien donné", renseigne Me Khoureyssi Ba.
Et pourtant, précise l'avocat, son client avait le plein droit d'accéder à son dossier. "Il s'agit d'un minimum incompressible, d'un acquis élémentaire qui a droit de cité jusque dans les systèmes de droit les plus décrépits, les plus insidieux et les plus surannés du monde. "
Et pour ce qui est de la seconde réclamation,
par ailleurs la mesure de contrôle judiciaire prise le 8 Mars, "si elle a indubitablement sauvé le Sénégal qui était au bord du précipice, a fait aujourd'hui la preuve de son inanité", regrette la défense de Sonko.
Selon les conseils du député : "cette mesure assez contraignante apparaît aujourd'hui dans toute sa vilénie en mixant le déni de justice le plus insupportable avec une prise d'otage froidement mûrie dans une sorte de cocktail composé d'une dizaine de gouttes de sadisme, de deux cuillerées à soupe de perversité, d'une pleine louchée de méchanceté et agrémentée par une dose de fierté suffisante (q.s.p. en jargon pharmaceutique) pour se targuer d'avoir posé une épée de Damoclès sur la tête de l'empêcheur de tourner en rond. "
Par conséquent, la défense de Sonko estime qu'il est tellement "plus économique de reproduire fut-ce à ses frais un dossier et de le remettre à l'inculpé, tellement plus simple de lui fixer une date d'audition, tellement plus pratique de lever une mesure de contrôle judiciaire sans objet et tellement plus intelligent de restituer son passeport à son titulaire..."
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