Bonne nouvelle pour les populations de la Casamance : Le gouvernement envisage de reprendre la gestion des bateaux sur la liaison Dakar-Ziguinchor des mains de COSAMA longtemps réclamé

16 - Janvier - 2025

Depuis 2008, sous le régime de Me Abdoulaye Wade, la gestion du bateau Aline Sitoé Diatta a été confiée au Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA). À cette époque, face à une demande croissante, l’ancien ministre d’État Karim Wade avait commandé deux navires supplémentaires, Diambone et Aguène. Toutefois, leur réception a été retardée à plusieurs reprises et n’a finalement eu lieu qu’en 2014, sous le régime de Macky Sall.

Depuis lors, la gestion de ces bateaux a souvent été jugée insatisfaisante. Des pannes fréquentes, survenues presque tous les six mois, ont mis en lumière des anomalies récurrentes. Face à ces dysfonctionnements, l’État et le COSAMA se renvoient mutuellement la responsabilité. Par ailleurs, il est rapporté que l’État verse des subventions considérables à la société pour couvrir une partie du coût des billets.

Le 14 janvier 2025, lors du conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son mécontentement face à cette situation. Il a insisté sur l’urgence de revoir le partenariat entre l’État et le COSAMA. Le chef de l’État a également plaidé pour une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec un repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN), en partenariat avec une montée en puissance de la Marine nationale.

Le message du président est clair : le nouveau régime veut reprendre le contrôle des navires et les confier à la Marine nationale, mettant ainsi fin à une gestion jugée défaillante. Il convient de rappeler que le défunt navire Le Joola était également sous la responsabilité de la Marine nationale avant son naufrage tragique.

Réformes en vue pour le Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC)
Toujours dans le communiqué du conseil des ministres, le Président Faye a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, de procéder à une évaluation et à une réorientation des missions du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

Ces décisions traduisent une volonté ferme de restructurer le secteur maritime sénégalais, en mettant l’accent sur une meilleure gestion et un contrôle accru par l’État pour garantir l’efficacité et la durabilité des infrastructures maritimes.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

14 - Juillet - 2025

Badara Gadiaga face au juge d’instruction ce lundi : une forte mobilisation prévue au tribunal de Dakar

Le chroniqueur, Badara Gadiaga comparaîtra de nouveau devant le doyen des juges d’instruction ce lundi, après un premier retour de son dossier au parquet vendredi dernier....

14 - Juillet - 2025

Badara Gadiaga envoyé en prison

Le chroniqueur de Télévision Futurs Médias (TFM), Badara Gadiaga, a été inculpé ce lundi 14 juillet par le doyen des juges d’instruction. Il est...

12 - Juillet - 2025

Crash aérien en Inde : l'interruption de l'alimentation en carburant des moteurs "est un acte volontaire", estime un ancien pilote

L'interruption de l'alimentation en carburant des moteurs du Boeing d'Air India qui s'est écrasé peu après le décollage le 12 juin, tuant 260 personnes, "est un acte...

12 - Juillet - 2025

France: Emmanuel Macron instaure une journée nationale de commémoration le 12 juillet pour la réhabilitation d'Alfred Dreyfus

En appelant à "toujours" rester vigilant "contre les vieux démons" de l'antisémitisme, Emmanuel Macron a annoncé ce samedi dans une déclaration aux...

11 - Juillet - 2025

Fraude bancaire en série : Un vaste réseau de cybercriminalité financière a touché plusieurs banques au Sénégal

Le ver était déjà dans le fruit. Ce qui semblait être une simple affaire de fraude à Orabank s’avère n’être que la partie...