ENTRE INSUFFISANCES ET MANQUE DE PERSONNEL D'ACCUEIL

14 - Avril - 2022

Les difficultés et impairs dans les structures sanitaires de la région de Kaolack restent encore sans solutions viables.

Si dans les structures les plus fréquentées, comme l'hôpital régional El hadji Ibrahima Niasse, où le district sanitaire de Kasnack, la question de mise à disposition d'un plateau technique se résout de plus en plus, dans les postes et/ou cases de santé, c'est tout à fait le contraire qui se pose. Ces structures qui sont appelées accueillir les malades dans les villages ou les quartiers périphériques, s'il s'agit des centres urbains, n'offrent guère les services attendus d'eux.

Peu équipées d'habitude, ces unités de santé n'ont plus la vocation d'unité de prise en charge où les populations pouvaient venir aisément se faire traiter et rentrer chez elles. Aujourd'hui, à part les tables souvent vétustes, quelques chaises pour accueillir les personnes âgées, les bancs posés le long des couloirs pour offrir la place aux patients inscrits à la consultation, les structures médicales de Kaolack, secondaires comme tertiaires, ne présentent plus le décor qui faisait d'eux les véritables unités de prise en charge des premières symptômes de maladie en apparence dans les quartiers.

Les populations qui s'y affluent tous les jours ne sont pas toujours satisfaites en intégralité et pour la plupart du temps finissent par être référées dans les structures les plus nanties. Avant même notre visite d'hier, le tour effectué par le ministre de la santé et de l'Action sociale dans certains parmi les 19 postes de santé, a même illustré d'autres paramètres cliniques nécessitant une intervention diligente pour venir à bout de ces hôpitaux. C'est plutôt au niveau des structures sanitaires d'envergure que la prise en charge est plus confirmée. Mais difficile aussi à ces niveaux là, compte tenue de la faiblesse de la capacité d'accueil et l'affluence qui ne cesse d'accroitre à leur sein.

L'hôpital régional El Hadji ibrahima Niasse de Kaolack vue sa position géographique ne peut plus répondre à la demande. A moins qu'il soit érigé en une structure supérieure en termes de prise en charge, capacité d'accueil et autre prérogative. Les rares médecins qui s'y activent sont relativement débordés. Non seulement, ils sont à 50, 60 voire 70 consultations par jour, mais il se trouve également que dans leurs calendriers, certains rendez-vous sont fixés dans une période de six (6) mais et même plus. Une aberration pour certains car, avant ces échéances, beaucoup de personnes perdent leurs vies ou voient leur maladie s'aggraver avant de voir leur médecin.

Du côté des populations cette situation pourrait se décanter si l'on parvenait à disposer du maximum de médecins et spécialistes dans les hôpitaux. Mais également de limiter l'arrogance et l'indiscipline au sein de certains pavillons dont la maternité qui fait encore trembler bon nombre de dames.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

26 - Février - 2025

Accès universel à l’électricité d’ici 2030 : La Banque mondiale s’engage à accompagner le Sénégal

La Directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Mme Anna Bjerde, effectuera une visite officielle au Sénégal à partir de ce 26 février...

26 - Février - 2025

Secteur agricole : Huit parcs de démonstration technologiques déployés à travers le pays

Selon Aps, huit parcs de démonstration technologique ont été installés à travers le territoire sénégalais afin d’accélérer le...

26 - Février - 2025

CDEPS et APPEL dénoncent la criminalisation de l’activité de presse

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) et l'Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) ont appris, ce mercredi...

25 - Février - 2025

Une revue scientifique décèle les causes de la maladie mystérieuse qui avait affectait les pêcheurs en 2020 au Sénégal

Cinq ans après l’apparition de la maladie de peau dite mystérieuse qui a frappé 1.300 pêcheurs sénégalais entre novembre 2020 et décembre...

25 - Février - 2025

Affaire des 125 milliards de F CFA : Seynabou Ndiaye, une proche d’Amadou Sall, citée dans le réquisitoire du procureur

L'enquête sur l'affaire des 125 milliards de F Cfa continue de révéler ses secrets. Après les noms de l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy et Amadou Sall,...