Les débats sur la loi interprétative portée par le député Amadou Ba confirment la vitalité de la démocratie sénégalaise

08 - Avril - 2025

Nos représentants ont positivement et unanimement répondu aux attentes du peuple : la majorité gouverne et l’opposition s’oppose.
Les arguments des opposants ont le mérite d’avoir poussé dans ses derniers retranchements le porteur dont l’immensité de sa culture politique, juridique, sa prestance et son éloquence ont tenu en haleine les auditeurs internes et externes.
Amadou Ba a fait comprendre qu’une loi interprétative n’a pour objectif que la clarification d’une loi existante ou antérieure qu’elle n’abroge nullement.
Dans l’exercice, la frontière entre la morale et l’éthique de responsabilité devient éphémère et franchissable malheureusement pour les esprits malléables et corvéables.
Cependant les images relayées par les réseaux sociaux ne suffisent pas à établir la culpabilité des nervis qui, comme leurs commanditaires, au terme d’une enquête méticuleuse, objective et impartiale, devraient répondre de leurs actes devant la justice.
C’est une attente légitime des familles éplorées, des blessés et des élargis ou des amnistiés conformément à l’engagement pris par le candidat Bassirou Diomaye Faye.
En effet la loi interprétative parce que loi ordinaire, garde toute la plénitude de sa rétroactivité pour rendre justice au nom du peuple souverain sans menacer les droits et les libertés du citoyen.
Le Sénégal ne peut pas passer sous silence la colère populaire et l’ire citoyenne en s’arrêtant à une simple abrogation d’une loi qui amnistie les auteurs et les commanditaires des crimes et assassinats avérés encore vivaces dans les mémoires.
Ainsi cette loi interprétative ne doit pas être perçue comme un moyen de vengeance ou de règlement de compte contraire aux valeurs de tolérance qui nous distinguent mais comme une occasion de réconcilier les cœurs et les esprits pour bâtir ensemble un avenir de paix qui placera la présomption d’innocence devant la présomption de culpabilité conformément à l’entendement du poète président Léopold Sedar Senghor qui , face à l’océan, imprima au fronton de l’UCAD : LUX MEA LEX .

Birahim Camara
Parti Socialiste

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

28 - Mars - 2025

Baisse significative: le sac de riz passera de 22500 à 17000 Fcfa selon Serigne Guèye Diop

Le gouvernement prend des mesures pour alléger le panier des ménages. Lors de la réunion du Conseil national de la consommation (CNC), le ministre du Commerce et de...

28 - Mars - 2025

Amicale des femmes de la Présidence : Marie Khone Faye fait mieux que Marième Faye Sall

Pour la première fois de son histoire, l’Amicale des femmes de la présidence de la République a été reçue en audience par la Première dame....

28 - Mars - 2025

100 millions volés à Ouakam : La fuite d'information qui a aidé les braqueurs et la trahison qui a permis de mettre la main sur les malfaiteurs

Le 21 mars dernier, un braquage spectaculaire s'est produit en plein jour sur la Corniche Ouest de Dakar. Mady Ndiaye, convoyeur de fonds, a été violemment attaqué par un gang...

27 - Mars - 2025

Vendue par le régime de Macky Sall juste avant la présidentielle : Bassirou Diomaye Faye annule tout

Le site abritant la prison de Rebeuss a été vendu sous la présidence de Macky Sall pour un montant de 8 milliards de francs CFA. Initialement, le projet prévoyait la...

27 - Mars - 2025

Finalement Lat Diop reste en prison

Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), reste finalement en prison. La Chambre d’accusation...