LES DERAISONNEMENTS DU FOULOSOPHE DE MBOUR (PAR PAPE SARR)

08 - Mai - 2025

Une analyse sophistiquée des affidés du « premier ministre très fort » son excellence le Vicomte de Sweet Beauty, m’a été partagée dans un de mes nombreux groupes whatsapp, par un sonkocerkosé très correcte, et ce n’est pas un oxymore irréel cette fois, même s’il est difficile de présenter un modèle de militant de Pastef différent du modèle le plus abouti qui se fait appeler Azura. Cette référence Pastef qui a fini d’insulter Macky SALL, sa famille et tous les souteneurs de SALL Ngari Lamtoro que nous sommes, n’a pas fini avec ses démons qui l’obligent à insulter tout et tout le monde. Pour rappel, il a commencé très tôt par insulter le premier des sénégalais, le Président de la République Diomaye FAYE. Il a donc aussi insulté Sonko puisqu’on nous a dit que Diomaye moy Sonko, et cela doit rassurer tout le monde sur le fait que cette personne et ceux qui lui ressemblent ne méritent pas notre courroux.

Insulter Macky SALL n’est donc pour lui qu’une formalité pour mieux se draper du seul vocabulaire qu’il semble maîtriser. Sauf que s’en prendre à l’ancien Président du Sénégal, c’est s’en prendre à la personne par qui le Sénégal a tellement brillé ces dernières années que le prix du meilleur bâtisseur africain de la décennie lui a été décerné. Macky SALL, qu’on l’aime ou pas, reste cette sommité mondiale qui est sans doute le meilleur Président de l’Afrique contemporaine et peut être, l’un des meilleurs du monde.Sinon comment expliquer, qu’il soit en beaucoup d’occasions, convié à la grande table, celle du G7 ou du G20 qui représente désormais le seul véritable espace de rencontre des grands de ce monde. Mais ça c’est tout ce que des sonkolaits n’aiment pas entendre, et comme le khalife Général Cheikh Mahi NIASSE j’attends mon lot d’injures copieuses des intouchables.

Certains suffoquent encore de colère, quand le Président SALL fait ses tournées à l’international. Ces derniers temps, il ne se passe pas une semaine sans qu’il prenne la parole pour l’Afrique ou pour les préoccupations de la planète terre aux quatre coins du monde. La colère chez les pastéférés est sans limite, ils vocifèrent et grondent pour la plupart, traitant SALL le brillant de tous les noms d’oiseaux, l’accusant de tous les péchés d’Israël, et appelant de leurs vœux, une arrestation de l’homme, et peut être même de toute sa famille, de tous ses collaborateurs et souteneurs. A croire que le monde est devenu un monde de haine et d’émotions dépourvues de vertus.

Bref pour revenir à cette analyse qui m’a été partagée et qui motive cette contribution, je dois dire que j’ai beaucoup rigolé en lisant la sortie hérétique et sotte d’un Mamadou Sire SY qui signe professeur de philosophie au Lycée Demba DIOP de Mbour. Il semble qu’il fasse partie des 4000 cadres au service de MONCAP, même s’il signe en plus CEN, et MONEP. Certainement des organisations ou sous brigades de la diversité pastéfienne qui devrait capitaliser sa matière grise potentielle, si tant est qu’elle existe, au service du pouvoir. Au lieu de ça, ce monsieur propose son analyse narquoise à deux balles, des quatre types de détracteurs d’Ousmane Sonko. Au vu des nombreux partages de ce pamphlet, on se dit que la sphère des combattants du « porozet » se délecte de ce raté analytique. Pourvu qu’il tire une petite substance du mal qu’il s’est donné.

Une petite recherche sur cet auteur montre qu’il a l’habitude d’écrire sur beaucoup de sujets ce qui semble plutôt positif pour un professeur, mais je me rends vite compte qu’avant de nous proposer son analyse et la catégorisation subséquente des détracteurs de SONKO, qu’il se plaît à insulter dans un effort de langage amélioré, d’une subtilité à la fois débridée et offensante. Il s’est distingué dans ses nombreux écrits par une critique de Miss Sénégal. Dans cette sortie il a commencé par décrier le comité de Miss Sénégal, du moins la qualité de Miss à partir des caractéristiques européennes alors qu’on pourrait s’intéresser pour ce concours à plus de driankés qui répondent selon lui à nos normes de beauté. En faisant ce procès au concours de beauté Miss Sénégal, monsieur le Professeur de Philo montre son ignorance de Miss Diongoma et nous dévoile sans ambages, sa préférence pygophilique pour des femmes potelées, sans nous dire s’il est callipygophile ou plutôt adipophile. Par contre il fait louange à la force de travail de la femme ramenée à sa fonction primaire et rétrograde de dédiée aux labeurs et à la procréation. Il y’a bien sûr chez ce professeur une préférence hypophilique dans sa disposition à agréer la beauté féminine, et à déterminer les caractéristiques et mensurations des véritables driankés, aptes selon lui, à mériter le nom de Miss dans ce pays. Je dois à ce niveau dire merci à Yaya S D, mon cadet de l’EMPT de Bingerville, qui m’a gratuitement partagé le dictionnaire des différents types d’attirances sexuelles masculines.

Cet appel de SY au changement des codes dans la préférence de nos moitiés, est aussi une dimension non négligeable dans la définition de cet auteur aussi sournois qu’intrépide. J’espère vraiment que sa voix reste singulière et qu’elle ne régit ni MONEP, ni CEN encore moins MONCAP qui semble être le consortium des 4000 cadres.

Sur un autre registre et dans une sortie qu’il intitule « la nature a horreur du vide » en référence à Aristote, le philosophe SY appelle solennellement l’Etat à opérer les grands changements qui se résument aux grands remplacements systémiques et systématique, des travailleurs affiliés à APR ou globalement au régime de Macky SALL, encore en poste dans ce pays, par des militants de Pastef agrées c’est à dire ayant participé au combat pour le « Porozet ».

Deux des points de propositions de sortie de crise, listés par SY, indiquent :

· démettre tous les responsables de l’ancien régime, qui sont toujours aux postes car grâce à leurs moyens ils continuent sournoisement de s’opposer efficacement.

· nommer et responsabiliser ceux qui se sont battus pour le projet

A elles seules ces deux lignes de recommandations renseignent à souhait sur le profil cognitif de ce professeur qui aurait grand bénéfice à mon avis à s’intéresser au test de Folstein pour s’assurer que tout va bien encore au grand bénéfice de ses élèves. Aucune maxime de Kant qu’il cite dans son texte ne colle avec cette façon manichéenne et limitée de voir la vie.

Quand une réclame discriminante de cette nature émane d’un professeur de philosophie, on est en droit de se poser des questions sur l’avenir, et surtout sur l’avenir du vivre ensemble à Ndoumbélane.

Pourtant à lire la radioscopie de l’éducation sénégalaise que nous propose le prof de philo, on se surprend à trouver un texte fouillé et persuasif sur l’analyse faite des contre-performances éducatives, même si la crédibilité reste une interrogation quand on perçoit et prend en compte cette répulsion de l’auteur pour le modèle occidental. Curieusement on a un texte d’un professeur de philosophie qui ne cite dans sa radioscopie de l’éducation sénégalaise que : Descartes, Rousseau, Platon, Aristote, Jean Jaurès, Gustave Lebon. C’est assez phénoménal pour quelqu’un qui appelle à une souveraineté historique et identitaire pour résoudre nos problèmes éducatifs.

J’aurais bien aimé que la proximité à Demba DIOP, homonyme de son Lycée et époux de notre héroïne nationale Caroline FAYE fasse penser à son cousin David DIOP le poète pour ne serait ce qu’une mention éducative africaine. Dieu sait qu’il y’a de quoi faire en termes d’exemples bien de chez nous. Tout ça est très bizarre mais le Sénégal ne l’est-il pas devenu ? Bizarre, très bizarre !

Pour en venir aux ennemis supposés de Sonko classés par Monsieur SY, on note d’abord les intellectuels. C’est une belle claque pour les 142 universitaires qui ont cosigné la défense de Sonko quand il était en prison, ou alors les 84 signataires du manifeste de soutien au Pastef devenus soudain silencieux. Quoiqu’il se passe il faudra que le Professeur SY détermine qui il indexe quand il parle des intellectuels et surtout ce qu’il met dans ce mot si variant.

Louis BODIN et Jean TOUCHARD qui traitent la question des intellectuels dans la société française contemporaine, nous disent d’emblée dans cet ouvrage de définitions statistiques et problèmes, que la définition de l’intellectuel varie selon le pays, selon les époques et aussi, dans un même pays et une même époque, selon l’origine sociale et l’orientation politique de celui qui emploie le terme d’ « intellectuel ». Nous attendons donc de monsieur le philosophe qu’il clarifie sa définition.

Ensuite le professeur SY cite les politiciens comme faisant partie des quatre types de sénégalais qui n’aimeraient pas Sonko. A ce niveau je crois qu’il veut se distinguer comme beaucoup le font encore du politicien assumé des parties politiques autres que Pastef puisque lui pastéfien de Moncap n’est certainement pas un politicien. D’ailleurs Pastef ne fait pas de politique ils s’évertuent juste à appliquer un décret divin qui leur commande d’exécuter les ordres de « Mou Sell Mi ».

Ensuite viennent les marabouts, sans autre précision, qui sont les malaimés du prof de philo qui ne distingue dans cette catégorie aucun khalife de ce pays puisque de façon officielle, quand dans ce pays on parle de marabouts, nos pensées vont inévitablement vers nos guides religieux. On se souvient de ce khalife des Niassènes que j’ai cité plus haut, en l’occurrence Serigne Cheikh Mahi NIASSE, qui, donnant un conseil aux jeunes dans un appel au calme avait tenu à dire qu’il savait d’avance qu’il se ferait insulter. Nous ne sommes donc pas surpris de voir les marabouts dans cette classification qui se termine par une dernière catégorie dénommée : les larbins, partisans du moindre effort, et souteneurs du « tok mouy dokh ».

Voici le type de récréation lexicale à laquelle monsieur SY s’est prêté, non sans traiter tous les anti Sonko ou tous les souteneurs de l'ancien régime de goujats fainéants.

Beaucoup s’inquiètent du niveau d’incompétence de nos jeunes utilisés pour le « porozet avant d’être jetés comme des malpropres de leur lieux de labeurs sans offres alternatives ni solutions d’insertion véritables. On pouvait s’accrocher à l’idée que ces gens qui insultent, cassent et crient ne sont que des esprits non élevés et surtout non éprouvés, c’est du moins le dessin qu’on nous présente de nos jours. En réalité je suis plus affolés par ces pseudo intellectuels qui brillent par des sorties de cette nature, aussi viles que destructrices qui n’augurent que de la bipolarisation avancée et plus profonde, que des esprits dérangés croient à tort être le terreau fertile de la suprématie de Pastef. Qu’Allah veille sur Ndoumbélane !!! Amine

Pape SARR

Duc de Diapal

 

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