REVUE DE PRESSE : LA TABASKI ET LE ‘’BLOCAGE’’ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL À LA UNE

20 - Juillet - 2021

La célébration de l’Aïd el Kébir dans un contexte de troisième vague de Covid-19 et le ‘’blocage’’ du Conseil constitutionnel sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

Sud Quotidien parle de ’’tabaski à double vitesse’’. ’’La communauté musulmane du Sénégal célèbre encore la fête de la tabaski en rangs dispersés. Et pour cause, alors qu’une partie de la communauté commémore le sacrifice d’Abraham ce mardi, au lendemain de la station d’Arafat, avec l’Arabie Saoudite, la grande majorité a pris date pour demain, mercredi’’, indique Sud.

L’Aid el-Kebir ou Aid al-Adha, une des deux grandes fêtes musulmanes, est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hegirien. Elle est marquée par le sacrifie d’un mouton pour commémorer la soumission du Prophète Ibrahim a Dieu. Selon la tradition musulmane, Ibrahim, avait reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils Ismaël. Mais au moment d’immoler l’enfant, l’Ange Djibril le remplaca par un belier. L’attitude de Ibrahim en fut un modèle a suivre pour les croyants.

Dans ce contexte de célébration de la tabaski sur fond de pandémie, Le Quotidien s’exclame à la Une : ’’faites du sacrifice’’. Une invite du journal pour ’’appeler les fidèles à redoubler de vigilance et d’efforts afin d’éviter de chopper le virus, face aux assauts meurtriers du variant Delta’’.

Le Soleil s’intéresse aux ’’tontines de la tabaski’’ à Diourbel, ces ’’coffres du festin’’. ’’Les dépenses +somptuaires+ lors de la fête de la tabaski obligent les femmes à recourir à certaines astuces. Parmi celles-ci, les tontines, initiées depuis quelques années par des femmes de Diourbel, à travers les Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), sortent de l’ordinaire’’, note la publication.

Vox Populi indique que face à ce qu’il qualifie de ‘’blocage’’ du Conseil constitutionnel, le Congrès pour la renaissance démocratique (opposition) ‘’exige de Macky Sall qu’il mette +fin au désordre+ institutionnel+ en nommant les trois nouveaux sages’’.

Dans un courrier, Abdoul Mbaye, Ancien Premier ministre, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), signale qu’’’il a été constaté que le Conseil Constitutionnel est composé actuellement de quatre (4) membres et n’est plus en capacité de délibérer : un membre est décédé le 03 janvier 2021 (empêchement définitif) et pour les deux autres nommés le 26 juin 2015, leur mandat de 6 ans, non renouvelable, a pris fin le 25 juin 2021 (départ définitif)’’.

’’Les trois membres qui ne font plus partie du Conseil Constitutionnel sont exclus du point de vue juridique, du champ de l’empêchement temporaire défini par l’article 5 de la loi organique n°2016-23 du 14 juillet 2016’’, précise t-il au nom du CRD.

’’Compte tenu du chaos institutionnel et du risque juridique créés par ce blocage inédit, les partis d’opposition qui m’ont donné mandat à l’effet de vous adresser ce courrier, demandent solennellement au Président du Conseil Constitutionnel de saisir le président de la République, Macky Sall pour l’informer de la situation grave dans laquelle est plongée l’institution et exiger qu’il mette fin au désordre institutionnel en procédant à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil Constitutionnel’’, écrit-il.

Il tient à rappeler que l’article 23 de ladite loi dispose que ‘’le Conseil Constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres’’.

L’Observateur parle d’un ’’précédent dangereux’’ et écrit : ’’Alors qu’il doit être composé de sept membres, le Conseil constitutionnel compte aujourd’hui quatre membres valables après le décès de Bousso Diaw, mais également l’expiration du mandat du professeur Ndiaw Diouf et de Mandiogou Ndiaye. Une situation que seul le président de la République, qui a la charge de nommer les juges de cette juridiction, est en mesure de résoudre’’.

Avec l’absence de trois membres sur sept, le Conseil constitutionnel est ’’sur quatre appuis’’, selon Walfadjri.

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