SENEGAL : LE NAUFRAGE OUBLIE DU "JOOLA", UN DEUIL IMPOSSIBLE

23 - Septembre - 2022

Le bilan de ce naufrage terrible est bien plus lourd que celui du "Titanic". Le 26 septembre 2002, la catastrophe du "Joola" faisait au moins 1 800 morts. Le ferry assurait la liaison entre la province sénégalaise de Casamance et Dakar. En pleine nuit, à 40 kilomètres des côtes, alors que des pluies tropicales s’abattent et que des vents forts se déchaînent, le bateau se retourne. Les secours mettront plus de seize heures à arriver sur place et seuls 64 passagers survivront. Les causes de la catastrophe sont multiples : le "Joola", géré par la marine sénégalaise, était en mauvais état. Il était surchargé, avec quatre fois plus de passagers que le maximum autorisé. Les véhicules dans la soute n'étaient pas amarrés. Le capitaine a sans doute commis une erreur de navigation. Les familles des victimes ont tenté d'obtenir toute la vérité, certaines portant plainte contre l'État sénégalais pour "négligence". Un dossier classé sans suite au Sénégal, dès 2003. Vingt ans après, Sarah Sakho revient sur cette catastrophe.

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 23/09/2022 à 23h34

Je me souviens de cette terrible nuit durant laquelle tout le peuple était abasourdi quand on a entendu qu'a l'époque quand on a dit ça au première ministre d'alors, cette dernière a dit qu'elle dormait d'attendre le lendemain .Mais que dire de.notre marine nationale ou même de l armée Française qui occupe souillement notre territoire national qui a des moyens colossaux .j'en veux aubpresident Wade qui n'a pas snctionne la haute hiérarchie militaire et les politiciens dormeurs. Ce jour sombre ,j"ai compris que nous n avions pas d'état mais des inconscients à la place de vrais leader. Sinon comment comprendre qu'une telle catastrophe ne boit les secours de l'état acvourir que 16 h après, UN vrai camouflet poir le gouvernement et le président de l époque maître Abdoulayz Wade. Nous nous souviendront car chaque famille senegalaise à perdu un membre ou un ami ou une connaissance .Le pays continue de pleurer ses enfants et nous remercions les journalistes comme vous qui nous rappellent notre douloureuse histoire de gouvernement et de gouvernants incompétents, juste bons à faire de la politique politicienne. Que dire de notre armée nationale qui y a perdu beaucoup de jambes Des professionnels qui ont oublies qui ils sont ,une armée qui dormait et où qui n avait pas le matériel idoine en cas de catastrophe. Dire merci aux populations ,les pecheurs qui ont tout fait pour sauver dzs naufragzs .Demander à ce que les victimes soient indemnisées car tout le monde sait que la justice qui a déclarée un nom lieu, que ce sont des laches qui ont trahis leurs serments.z peuple observe ,les morts nous regardent et les enfants du pays réclament la juste justice .Paix à leurs âmes, que Sieu les accueille dans son paradis ....Espérons que depuis lors des mesures ont été prises pour palier à toute éventualité. Qui sait ...?

Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

05 - Mai - 2025

Affaire des 114,4 milliards de FCFA du Sukuk 2022 non versés au Trésor public : un référé de la Cour des comptes transmis à Ousmane Diagne

Le scandale des finances publiques couvrant la période 2019-2024 continue de révéler ses secrets. Dans le référé de la Cour des comptes, transmis au...

02 - Mai - 2025

LA FIN D'UNE JUSTICE ... SOUMISE ?

« Ô vous qui croyez ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Dieu et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à...

02 - Mai - 2025

État, syndicats et patronat signent un pacte pour désamorcer la crise sociale

À l’occasion de la célébration de la Fête internationale du Travail, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé ce jeudi la cérémonie...

02 - Mai - 2025

Fête du travail : Les promesses du Président Bassirou Diomaye Faye aux syndicats

Visiblement sensible aux doléances des syndicats, à l’occasion de la fête du travail ce 1er mai au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye...

02 - Mai - 2025

Le SG du Synpics à Diomaye : « Une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques »

Lors de la traditionnelle remise du cahier de doléances au Président de la République, le Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de...