Affaire Fulbert Sambou et Didier Badji : l’APDH encourage la justice et demande la poursuite de l’enquête sur les violences politiques
L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a salué les avancées judiciaires concernant les dossiers de Fulbert Sambou et Didier Badji, deux affaires marquées par des circonstances qualifiées de « particulièrement troublantes ». L’organisation se félicite notamment de l’ouverture de l’instruction par le juge du 3ᵉ cabinet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.
Tout en exprimant sa satisfaction, l’APDH appelle la justice à « poursuivre ses efforts pour instruire cette affaire jusqu’à son terme », estimant essentiel « d’élucider les faits et de faire toute la lumière sur cette situation qui a plongé le pays dans un profond émoi ».
L’association en profite pour interpeller le ministre de la Justice, rappelant « l’importance de mettre en place une Commission d’Enquête Criminelle (C.E.C.) pour faire la lumière sur la répression violente survenue lors des événements politiques entre mars 2021 et juin 2024. »
Le communiqué parvenu à PressAfrik cite également la Décision n° 1/C/2025 du 23 avril 2025 du Conseil constitutionnel, qui affirme que « ces faits constituent des crimes imprescriptibles » au regard des engagements internationaux du Sénégal en matière de droits humains.
L’APDH conclut en réaffirmant son engagement à veiller à ce que justice soit rendue « pour les victimes et leurs familles ».