AVEC LE PRESIDENT MACKY SALL CE FUT LA FIDELITE AU PEUPLE POUR LA FIDELITE DU PEUPLE (PAR ALIOU NDAO FALL)

27 - Février - 2025

En effet, un peuple qui vous fait confiance de par vos idées politiques, les valeurs que vous défendez, votre vision progressiste, un projet de société appelant d'abord à une cohésion nationale, ses populations méritent un très grand respect et une grande attention. Mais avec ce nouveau régime, les populations sénégalaises vivent un paradoxe d'un terme négatif et péjoratif qui dérive de ce qui fonde positivement la vie démocratique. On accepte incognito le populisme alors que I ’on exalte le principe de souveraineté nationale. Mais de quelle souveraineté du peuple s’agit-il ?
Si ses populations (Intellectuels de tout corps, hommes politiques responsables, militants et sympathisants pour un Sénégal démocratique et en développement), restent aphones et demeurent dans un silence si assourdissant, alors, force est de constater qu’ils participent volontiers à la destruction de la République du Sénégal. S’ils acceptent de rester interdits à la parole, ainsi perdre une de leurs libertés fondamentales : le droit à la parole, alors le Sénégal est en train de traverser sa pire période d’impérialisme. C’est le cas de le dire ici et maintenant. Car les populistes pastéfiens dans leur ensemble, pensent que la démocratie est un régime d'autorisation.
Quand un pouvoir veut << soit disant>> rétablir la justice, il doit d'abord être juste envers son peuple, ensuite, pratiquer la justice en son sein à tous les niveaux de prises de décisions. Or les populistes en sont incapables pour trois raisons :
1-Les Pastéfiens considèrent que le système représentatif et la démocratie en général sont structurellement corrompus par les politiciens. (D’où toutes ces accusations de volent et détournements de deniers publiques à l'endroit de dignes fils et filles du Sénégal)
2-Que la seule forme réelle de démocratie serait l'appel au peuple et particulièrement à sa jeunesse. ( le gatsa gatsa, tuer tous les anciens présidents, traîner Macky SALL dans la rue et lui réserver le même sort que Samuel DO). Ils accusent aussi les corps intermédiaires, comme la justice, d'être indifférents aux souffrances du peuple. Aujourd'hui, ( nos tribunaux et autres corps intermédiaires sont saturés, débordés, dépassés par le nombre d'affaires en cours pour satisfaire une justice populaire des tenants du régime).
3-lls vouent aux gémonies comme étant non démocratiques et corporatistes toutes les autorités de régulations légitimées par un principe d'impartialité. ( Suppression du CESE, du HCCTE entre autres et condamnent à mort une certaine presse qui refuse leur dictat ). Très sincèrement il y a lieu de demander si, entre les 35% du candidat Amadou BA et les 54% du Président Diomaye Diakhar FAYE, ces 19% doivent rester la priorité du pouvoir en place ? En d'autres termes, le fait majoritaire est certes un pouvoir du dernier mot. Nul doute qu'il est décisif pour cela. Mais le problème est que la définition du peuple ou de l'intérêt général doit englober l'immense majorité et pas seulement la majorité du régime. Leur majorité repose à cet égard sur une forme de fiction, la fiction que leur majorité représenterait toute la société. Ce qui n'est absolument pas le cas. En réalité, mathématiquement le candidat Diomaye ne gagne que 19% de voix. Puisque à la base, chacun des deux candidats a obtenu 35% de voix. Donc 70% de sénégalais n’ont pas pu départager les deux candidats. Par conséquent, seuls 19% d’électeurs dans les 30% restants qui ont élu le candidat Diomaye. Voilà la réalité. En comparaison de 2019. Le candidat Macky SALL avait obtenu 58% des voix et le candidat Idrissa SECK avait obtenu 20% des voix. Avec une différence de 38% des voix , les sénégalais avaient fini d’élire le candidat Macky SALL. Contrairement au candidat Diomaye à égalité avec le candidat Amadou BA ( 35% et 35%) !!!.
A vos tablettes ou à vos crayons pour me démentir vous les mathématiciens. Volontiers. L’état des Pastèfiens est semblable à un État dominé par l’esprit militaire qui ne peut, même après le rétablissement de la paix, se montrer respectueux des lois. Aux yeux des officiers enfin au pouvoir, la classe battue paraît un ignoble vulgaire, les lois des subtilités inutiles et les formes d'insupportables lenteurs.
Ainsi vit le Sénégal depuis le 24 mars 2024. Mais qui disait que : le despotisme est désormais impossible, étant donné le progrès des idées et l’attachement des nations à la liberté, le pouvoir usurpé ne pourra se maintenir ? Il est vrai que n’est pas homme d’état qui veut, mais, jeunes dirigeants de la République Sénégal, rappelez-vous de ce cri de cœur assourdissant de l’opposant Macky SALL en 2008 << qu’il faille me renier pour survivre je dis non>>. Alors ne reniez pas les principes et promesses par lesquelles vous avez conquis votre pouvoir. Les sénégalaises et sénégalais savent ce qu’ils veulent et surtout ce qu’ils ne veulent pas.
Ambassadeur Aliou Ndao FALL
Membre du SEN/Apr

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Auteur : Posté le : 27/02/2025 à 21h21

Macky Sall Rek

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