BOYCOTTER LE DIALOGUE, « SO WHAT » ? ( PAR MOHAMED GASSAMA)

13 - Mai - 2025

Les dignitaires de l’ancien régime font tellement de tours de passe-passe qu’ils pensent que tout le monde joue un double jeu comme eux. Si, seulement, ils pouvaient comprendre que les choses ont changé et que rien ne ressemble aux pratiques d’antan. Peut-être qu’ils organisaient de faux Dialogues mais qu’ils sachent que maintenant c’est l’heure des vrais. O mores, o tempora ! Autres temps, autres mœurs. Le Dialogue de Diomaye n’est pas celui de Macky ! C’est le jour et la nuit, pourrait-on dire. En effet, les comices politiques de ce mois se tiennent alors que le pays marche sur ses deux pieds. Aucune contrainte ne sous-tend donc l’initiative de réunir les différents acteurs de la Nation. Dans un passé récent, on réunissait les gens pour faire du saupoudrage ou essayer d’endormir les populations. C’est tout le contraire aujourd’hui. Désormais, on convie tous les compatriotes, sans exclusive, d’ici et de la Diaspora, des zones urbaines comme des zones rurales, à construire un destin commun. En tout état de cause, que les probables absents se le tiennent pour dit, leur boycott ne saurait les dédouaner ou leur ouvrir les cœurs des citoyens. Par deux fois, la majorité des sénégalais ont accordé leur confiance au Chef de l’État et à son premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO. Alors, refuser de prendre part à des concertations initiées librement par le Pouvoir en place, qui reste dépositaire de la légalité et de la légitimité, équivaut tout simplement à ramer à contre courant de la volonté populaire. Sous ce rapport, il sied de souligner que le boycott n’aura aucun impact négatif sur la qualité de la rencontre du 28 mai 2025. En attendant, il serait plus judicieux, pour les concernés, de bien préparer leur défense face aux juges de la République. En effet, nul besoin de consulter les oracles du Pool judiciaire financier pour se faire une idée de l’angoisse existentielle que vivent actuellement certains dignitaires du régime précédent. C’est connu de tous, il ne se passe pas de jour sans que des noms de prétendus « Boroom Tour » ne fassent la « Une » des tabloïds ou des supports digitaux. À tort ou à raison, on les cite dans de nombreuses et nébuleuses affaires ayant d’innombrables ramifications dans presque tous les segments de la République. En clair, il avait été instauré dans notre pauvre pays une riche oasis d’hommes véreux et toxiques pour la société dont il est question de se débarrasser au plus vite. L’on comprend aisément pourquoi beaucoup d’anciens responsables n’oseraient jamais se mettre en face du tandem « DIOMAYE -SONKO ». À ce titre, ils fomenteront tout, crieront partout et inventeront toute sorte d’alibis ou de subterfuges pour tenter de maquiller leur poltronnerie ou leurs pleurnicheries. Partant, ceux qui promeuvent la politique de la chaise vide savent pertinemment qu’ils seraient mal à l’aise devant le peuple sénégalais qu’il ont tant maltraité et dépouillé. Ainsi, seraient-ils prêts à tout pour éviter de s’asseoir autour d’une même table que les forces vives du Sénégal et de devoir se soumettre à l’Autorité du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. C’est dire qu’il faut voir derrière ce pseudo boycott une manifestation de la peur voire de la perdition. En réalité, les soi-disant boycotteurs ne savent plus où donner de la tête du fait du syndrome d’hubris dont ils furent habités durant tout leur règne. Ils oublient ou font semblant d’oublier que le rapport de force n’est pas en leur faveur et que, désormais, ils ne peuvent ni terroriser les adversaires ni réduire le brave peuple à la servilité. Par ailleurs, les détracteurs, qui se seront en marge du Dialogue national, conforteront la thèse de bien d’observateurs qui pensent qu’ils n’ont pas le courage d’affronter Ousmane SONKO. En effet, ils sont tous plongés dans une crise indescriptible du fait de la peur de devoir répondre de leur mégalomanie. Ils avaient consacré toute leur énergie et tout leur temps à manigancer, à user de la ruse ou à créer des associations de malfaiteurs prompts à pomper frauduleusement l’essence de notre économie. Dans tous les cas, ceux d’entre eux, qui arrivent à trouver le sommeil, ne dormiraient certainement pas sur leurs deux oreilles. Pour cause, le changement de paradigmes et surtout l’engagement des nouvelles Autorités à faire toute la lumière sur les réseaux de prévarication et de dilapidation des resources nationales. Ainsi, anéantis par l’intransigeance des magistrats instructeurs et leur détermination à aller jusqu’au bout des enquêtes, les mis en cause remuent ciel et terre pour inventer toute sorte de scénario. Hélas, c’est peine perdue car le peuple sénégalais reste une vigie inamovible, qui ne laissera rien passer par pertes et profits. In fine, le rendez-vous du donner et du recevoir, qui mobilise en ce moment l’essentiel des compatriotes, devrait indubitablement jeter les bases d’une politique plus saine et plus adaptée aux avancées démocratiques du Sénégal.

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