COMMENT MACKY SALL A PRIS EN OTAGE SES ALLIES (PAR BIRAHIM CAMARA)

23 - Février - 2023

Le contexte politicien actuel hante les sénégalais et ne présage rien de bon pour la démocratie, la république et la nation.
Gatsa Gatsa ou Hériter la femme, parmi tant d'autres insanités menacent la paix, la stabilité et la cohésion nationale.
Les auteurs de ces galimatias incendiaires doivent mûrement penser aux conséquences de leurs propos qui accentuent les fractures sociales et politiques.
Ainsi la gauche sénégalaise, jadis socle de l'égalité et de la solidarité agissante, devant cette animosité inouïe et cette violence avérée doit porter le combat contre de telles dérives par la mise en place d'une grande et large coalition où les écologistes, les marxistes, les maoïstes et les léninistes donneront la main aux socialistes et aux sociaux-démocrates majoritaires au Sénégal face aux capitalistes, aux libéraux et aux ultras qui surfent sur la misère populaire.
Les malversations et les dilapidations récurrentes des deniers publics (fonds du covid , du prodac etc...) , la mise en quarantaine des libertés ( interdiction et répression des manifestations) , la justice démissionnée ( affaires Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall ) , les dossiers sous le coude et l'impunité généralisée doivent inciter la gauche plurielle à repenser le destin du peuple hors de la coalition BBY devenue un cimetière pour les partis ayant en partage le socialisme.
La méthode du président de la république consiste à renforcer et en même temps à exercer une pression sur les directions du PIT, de la LD, de l’AFP, de l’AJPADS et du PS etc.… pour les neutraliser, les réduire au silence et les contraindre à rester dans la coalition BBY.
Les ministres, les députés, les hauts conseillers, les directeurs généraux et les présidents des conseils d'administration issus de ces partis sont les seuls à croire encore à la survie de la coalition BBY armée pour valider avant terme la troisième candidature du président sortant.
Aucun de ces leaders n'ose poser ce débat au sein du parti auquel il appartient ou qu'il dirige car le désaveu par la base est assuré.
Les vociférations du ministre Alioune Ndoye et du député Cheikh Seck favorables à la troisième candidature de Macky Sall ont été condamnées et rejetées par les participants au séminaire du bureau politique du parti socialiste organisé les 11 et 12 février 2023.

Dolel PIT, LD Debout et l’IRAS, fruits des divisions au sein de ces partis, doivent leur naissance aux nombreux scandales relevés dans la gestion des politiques publiques définies par le président de la république.
Ces initiatives qui dénoncent le blanc-seing accordé au président de la coalition BBY par leurs dirigeants vont dans le sens du refus de l'implosion des formations auteures des Assises Nationales historiques dont les conclusions restent toujours d'actualité.

Birahim Camara
Parti Socialiste
IRAS

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Février - 2025

Débat sur l'immigration en France : de la droite à la gauche, une idée déjà hautement inflammable

Il n'y a qu'à voir la réaction de ce ministre, proche d'Emmanuel Macron, deux heures après l'intervention de François Bayrou sur RMC, s'interrogeant sur ce qu'est...

08 - Février - 2025

SUPPRIMER LE DROIT DU SOL : "UN DEBAT MAUVAIS ET DANGEREUX" SELON NAÏMA MOUTCHOU, DEPUTEE HORIZONS

Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée nationale, députée Horizons du Val-d’Oise et porte-parole du même parti reconnaît que "le...



07 - Février - 2025

A 23 jours de la fin du mandat d’Umaru Sissoco EMBALO, Guy Marius SAGNA dénonce l’absence de date pour la présidentielle

Le député Guy Marius SAGNA, militant et homme politique sénégalais, a récemment exprimé ses préoccupations concernant la situation en...