IMMIGRATION CLANDESTINE : L’ALGERIE, LE MAROC ET LA TUNISIE SANCTIONNES PAR MACRON, LE SENEGAL FAIT-IL PARTIE DES BONS ELEVES DE LA CLASSE ?

28 - Septembre - 2021

Le Sénégal fait-il partie des bons élèves de la classe, c’est-à-dire ceux qui acceptent de coopérer dans la procédure de rapatriement de leurs compatriotes en situation irrégulière en France ? La question fait sens au vu de la réaction musclée du gouvernement français face à l’Algérie, au Maroc et à la Tunisie manifestement considérés comme les mauvais élèves de la classe.
En effet, considérant que ces trois pays ont refusé de faciliter de rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière en France, en délivrant des laissez-passer consulaires, Emmanuel Macron a décidé de réduire de 50 % le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens et marocains et de 30 % ceux octroyés aux Tunisiens prenant 2020 comme année de référence, affirme Europe 1 mardi 28 septembre.
« C’est une décision drastique et inédite », a souligné le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal mardi sur la même antenne, confirmant ces informations. « En 2018, nous avons adopté la loi asile et immigration (…) Et le frein à cette efficacité et aux reconduites effectives, c’est le fait que des pays refusent les laissez-passer consulaires. A partir de là, on a eu un dialogue avec certains pays du Maghreb, puis des menaces. Et aujourd’hui on met ces menaces à exécution », a-t-il détaillé.
"On est passé dans un premier temps par un travail diplomatique parce qu'il faut aller au bout de la discussion et du dialogue. Maintenant la décision est prise et elle va être mise à exécution d'ici quelques semaines. Et ce que l'on espère, c’est que cela pousse les pays concernés à changer de politique et à accepter de délivrer ces laissez-passer consulaires", a appelé le porte-parole du gouvernement français qui a assuré ne pas "avoir attendu qu’Eric Zemmour en parle pour en parler" et que les premières réunions à ce sujet "ont démarré il y a plus d’un an".
Une chose est quasi certaine, avec la montée en puissance de l’extrême droite, à quelques mois de la présidentielle, la camp Macron sera intransigeant avec les pays qui ne coopèrent pas.
Cheikh Sidou SYLLA

 

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