LA POLEMIQUE AUTOUR DE LA DOUBLE NATIONALITE DE KARIM WADE : MAITRE ABDOULAYE TINE TRANCHE LE DEBAT

17 - Janvier - 2024

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Me Abdoulaye Tine, avocat et président de l'Union Sociale Libérale, a apporté des éclaircissements cruciaux sur la controverse entourant la double nationalité de Karim Wade. Selon ses explications, la renonciation à la nationalité française, effectuée par Karim Wade il y a plusieurs années, met fin à toute polémique et confère à ce dernier le droit légitime de se présenter à la présidentielle sénégalaise de février 2024.
Renonciation volontaire : Un droit fondamental
Me Tine souligne que les personnes détenant la nationalité française ont le droit, de manière volontaire, de solliciter la perte de cette nationalité, à condition qu'elles aient une autre nationalité, ce qui est le cas de Karim Wade, également Sénégalais. Il a confirmé que Karim Wade avait entrepris cette démarche de renonciation il y a plusieurs années, un acte tout à fait légal.
Procédure claire et délais respectés
La loi française stipule que six mois après la date du récépissé de la déclaration de renonciation, cette dernière est considérée comme enregistrée (acceptée). Ainsi, la perte de nationalité française prend effet immédiatement à la date du dépôt de la déclaration. Cette procédure est claire et transparente, ne laissant place à aucune ambiguïté.
Différence entre renonciation et déchéance de nationalité
Le président de l'Union Sociale Liberale a souligné l'importance de ne pas confondre la renonciation, un acte unilatéral et volontaire, avec la déchéance de nationalité qui nécessite une décision des autorités françaises. Karim Wade, étant né français, a le droit de renoncer à sa nationalité par une simple déclaration, sans qu'une déchéance de nationalité soit applicable dans son cas.
Controverse injustifiée : Thierno Alassane Sall écarté
La controverse actuelle, selon Maître Abdoulaye Tine, découle d'une confusion entre ces deux notions, alimentée par des interprétations erronées. Il est crucial de rappeler que la déchéance de nationalité s'applique à des personnes ayant acquis la nationalité française récemment, une condition qui ne concerne pas Karim Wade.
Conclusion : Karim Wade, candidat légitime
En conclusion, les faits exposés par Maître Abdoulaye Tine démontrent que Karim Wade a pleinement respecté la procédure légale de renonciation à la nationalité française. Il est donc légitime et éligible en tant que candidat à la présidentielle sénégalaise de février 2024.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

03 - Janvier - 2024

3e jour contrôle parrainages: Karim Wade, Aly Ngouille Ndiaye, Boun Abdallah Dionne, Malick Gackou... passent aujourd'hui

Le contrôle des parrainages et conformité des dossiers de candidatures se poursuit au Conseil constitutionnel. De gros calibres vont passer ce mercredi comme Karim Wade, Aly Ngouille...

03 - Janvier - 2024

Contrôle du parrainage: Idrissa va au second tour avec de gros risques

Idrissa Seck n’a pas pu faire valider son dossier de candidature ce mardi. Il va devoir revenir dans 48 heures avec un stock supplémentaire de parrains, puisque le nombre de doublons...

03 - Janvier - 2024

ADRESSE A LA NATION DE MACKY SALL : LA CCR-FRANCE SALUE LA PERTINENCE DU DISCOURS ET S’ENGAGE A PERPETUER LA VULGARISATION DE SES REALISATIONS

La tradition républicaine a été respectée avec l’adresse à la Nation du Président de la République, SEM Macky SALL. Cependant, celle-ci a la...

03 - Janvier - 2024

CONSEIL CONSTITUTIONNEL : JOUR DE VERITE POUR PLUSIEURS TENORS

Jour de vérité pour plusieurs ténors du microcosme politique. La commission de contrôle du parrainage au Conseil Constitutionnel va ausculter leurs dossiers respectifs...

02 - Janvier - 2024

Conseil constitutionnel : 11 parmi les 93 candidats déclarés n’ont pas déposé leur caution à la Caisse des dépôts et consignations

93 candidats à la candidature ont déposé leurs dossiers au niveau du Conseil constitutionnel mais seuls 82 ont pu verser leur caution à la Caisse des...