Le combat de PAN n’est pas le combat des journalistes… », Moussa Bocar Thiam

21 - Novembre - 2022

Moussa Bocar Thiam Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie Numérique interpellé par les députés sur le cas du journaliste Pape Alé Niang (PAN), a soutenu ce samedi que « Le combat de Pape Alé n’est pas le combat des journalistes ». Selon lui, c’est un combat qui le concerne personnellement, informe PressAfrik.

«L’actualité c’est que tout le monde de la liberté de la presse, il n’y a pas un pays où les libertés sont plus respectées qu’au Sénégal. C’est une vérité. Tous les textes du Sénégal garantissent la liberté de la presse. Il ne faut pas confondre la liberté de la presse et l’anarchie. Chaque corps dans ce pays est réglementé. Un avocat dans ce pays ne peut pas faire ce que bon lui semble. Parce qu’il y a un ordre des avocats qui le surveille. Le médecin ne peut pas faire ce qu’il veut, parce qu’il y a un ordre des médecins qui est là et qui le surveille, les notaires, les huissiers, pareils. De la même manière que les journalistes sont soumis au droit comme tous les citoyens. Les journalistes ont ce qu’on appelle le Tribunal des Pairs, le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) qui les surveille, les contrôle », a indiqué Moussa Bocar Thiam.

Mieux ajoute le ministre : « Ce n’est pas que vous êtes journalistes d’investigation entre parenthèse, qui fait des Investigations qui ne font pas avancer le pays mais orientées pour décourager les sénégalais, contre le régime en place, détourner et dresser le peuple contre le régime en place. C’est une grosse erreur et une faute professionnelle grave. J’ai remarqué tout ce temps que les journalistes sont hiusobklises. C’est normal. C’est un effet de corporatisme. Je comprends leur solidarité de corps. Je leur suis solidaire tout de même. Mais qu’ils n’ignorent jamais que le combat d’une seule personne qui a commis une faute et responsable seul devant la loi, tous les sénégalais doivent le juger. On n’a même pas besoin de tribunal des pairs. Tout le monde a vu et compris ce que PAN fait depuis longtemps. Il a décidé d’écorne l’image du pays et de ses institutions notamment, la gendarmerie, les Forces de défenses er de sécurités (Fds) ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Février - 2025

HORAIRES DE SORTIE, VOYAGE A L'ETRANGER... QU'A LE DROIT DE FAIRE NICOLAS SARKOZY DEPUIS QU'IL S'EST VU POSER UN BRACELET ELECTRONIQUE ?

Il est le premier ancien président de la République à faire l'objet d'une telle mesure. Nicolas Sarkozy s'est vu poser un bracelet électronique, vendredi 7...

07 - Février - 2025

Médias sans autorisation : l'État menace de coupures et de poursuites

Le directeur de la Communication, Habibou Dia, a annoncé des mesures strictes pour les médias ne respectant pas le code de la presse. Il a précisé que les...

07 - Février - 2025

Affaire des 125 milliards : La DIC entre en action, la convocation de Farba Ngom pourrait intervenir à tout moment

Le député Farba Ngom sera-t-il convoqué par la DIC dans les prochaines heures ? En tout cas, la Division des investigations criminelles (DIC) a été...

07 - Février - 2025

Trente neuvième anniversaire de sa disparition : Cheikh Anta Diop, l’héritage politique mitigé du « dernier pharaon »

L’année 1986 a été marquée par la disparition de l’égyptologue et homme politique Cheikh Anta Diop qui aura marqué toute une partie de...

07 - Février - 2025

Affaire des boulettes pour fesses : Alima et les autres condamnées à des peines allant de un à six mois

L'affaire des boulettes pour fesses a été jugée par le tribunal de Pikine-Guediawaye. Les prévenues Alima Fall, Maty Mbaye, Haoussou Ndiaye et autres ont...