LE GNAKK DJOM CENTER N’EST PAS UNE OPTION POUR LES AFRICAINS (PAR PAPE SARR)

23 - Novembre - 2025

La sortie du sieur Alioune TINE d’Africa Gnakk Djom Center continue d’être dans la ligne de démarcation de toute vertu sénégalaise. Cette fois ci celui qui se prend pour la confluence de toutes les constellations des droits de l’homme et du citoyen, pose comme postulat pour la paix sociale au Sénégal, qu’on réorganise l’ensemble du contrat social national de façon à ce que Monsieur Ousmane Sonko Premier Ministre ou Premier Sinistre de la République (c’est selon) du Sénégal puisse être éligible à la prochaine présidentielle de 2029.

Globalement le bloc Pastef pèse sur tous les leviers du pouvoir, organise l’arrestation de plusieurs figures de l’ancien régime, et ne cache pas sa suprématie parlementaire.

Monsieur Sonko, de l’avènement du régime de Diomaye Faye, jusqu’à ce 8 novembre 2025 a toujours été un premier ministre super fort, suivant la volonté du Président de la République, au point qu’il s’est arrogé des congés pour marquer ce qui ressemble fort à une bouderie en haut lieu. Mais organiser ce fameux Téra meeting qui a servi de déclencheur à la crise pastéfienne qui suit son cours et dont l’épilogue n’a pas encore été écrit, aura été pour notre premier ministre une sortie de trop au vu des résultats et dégâts que ses affirmations ont produites. Désormais ce pays s’est encore disloqué et ce qui semblait être une bipolarisation sociale semble passer en tripolarisation après cette fissure désormais irréversible de la « Pangée » pastéfienne. Le bloc Pastef s’est divisé malgré les manœuvres de rafistolage en Coalition Diomaye Président et en coalition APTE qui n’ont en commun que d’avoir à ce jour produit les élites responsables du déclin de ce pays qui ne sait plus où donner de la tête. Les populations sont livrées à elles-mêmes et à leur déchéance sociale dans un pays désormais ballotté entre des « dettes cachés », du « misreporting » et des falsifications annoncées des chiffres de la dette, au point que les dégradations successives de la note souveraine du pays a fini de nous aligner derrière tous les pays que Macky SALL jusqu’à des dates récentes appuyait encore, en termes d’aides de toute sorte. Dans un climat de morosité extrême, envenimé par une guéguerre entre Le Président et son premier ministre, Monsieur TINE qui s’est illustré du temps de Wade par sa posture de défenseur réputé des droits de l’homme et dirigeant de la Raddho, n’a jamais su s’arrêter et sitôt son mandat à la Raddho fini, il s’est empressé de reconstruire une Raddho bis et concurrente qui empêche les plus jeunes d’exister et d’émerger pour s’assurer une rente à vie d’intermédiaire inchangeable de la crise sociale et de ses solutions. Cette manie de pyromane pompier n’ayant pas trop fonctionné sous Macky SALL lui a quand même permis d’avoir sa légitimité d’interlocuteur pour la paix au mépris de toutes les règles de droit. Désormais le droit et la justice sénégalaise doivent s’aligner aux désidératas de Sonko c’est bien ce que l’officine Gnakk Djom Center a produit comme rançon pour la paix sociale et comme remède au gatsa-gatsa interne qui se profile au Sénégal selon Tine.

Le Front de Résistance de la Diaspora Sénégalaise (FRDS) niché en France a eu le bon réflexe en allant rencontrer le responsable Afrique d’Amnesty International en France pour dénoncer les sorties politiciennes de son représentant Seydi Gassama au Sénégal. Il a été bien sûr question aussi de Monsieur Alioune TINE, à titre d’information, mais il faudrait presque recenser toutes les organisations des droits de l’homme auquel ce Monsieur a daigné affilier son organisation pour leur signaler le manque de pudeur et de scrupules de cette personne qui pose comme préalable à la paix l’obligation pour le Sénégal de régler définitivement la question de la candidature de Sonko. Ce monsieur ne se gêne pas pour choisir les leaders qui lui plaisent et pour leur trouver des échappatoires hors de toute règle. Il croit ainsi qu’on peut torpiller la règle de droit au profit de ses protégés. Ce qu’on ignore c’est ce qui motive réellement ce type de comportement à la carte pour cette personne qui ne semble vivre que de situations sociales frisant le brasier. Ce qu’il affectionne semble être les problèmes politiciens qui s’apparentent à des poudrières à mèche courte et où l’explosion est à tout moment possible. Mais de là à menacer ce pays de risques graves si Sonko n’est pas éligible en 2029, je pense que le sieur Tine prend les sénégalais pour des canards sauvages. Alors qu’il sache une bonne fois pour toute que le Gnakk Djom Center n’est pas une option pour les africains et encore moins pour le Sénégal.

Monsieur le Président du parti Pastef que d’aucun appelle encore Sostef au vu des nombreuses accusations fallacieuses émanant du leader qu’il est, ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Cela me semble très clair, et pour ce que j’en sais, le rabat d’arrêt le concernant a été rejeté. Son avocat devenu ministre de l’intérieur a déclaré dans une de ses sorties d’avocat que rien n’empêche la candidature de son client. Rien d’anormal peut-on dire, un avocat a vocation à blanchir son client, mais il appartiendra aux juges du conseil constitutionnel de décider si oui ou non celui qui pense à sa candidature à plus de 3 ans de l’élection, est éligible pour la présidentielle de 2029. Ce qui est certain c’est que le client lui, quoi qu’en dise son conseil, n’est pas tout à fait rassuré par la déclaration de son avocat. Le droit comme le rappelle Albert Jacquard réunit souvent beaucoup de nullards qui débitent par cœur des litanies volontairement ésotériques mais rien ne peut me convaincre que le rejet du rabat d’arrêt n’entraîne pas l’application des sanctions visées et subséquentes à la condamnation. Si la contrainte par corps a été levée parce que la cour suprême pense que c’est une affaire politique opposant à l’évidence des hommes politiques, la diffamation elle, en tant que délit, reste passible de sanctions que le rabat d’arrêt confirme. Les effets de la condamnation aussi sont en conséquence maintenus et ce qui vaut pour la condamnation pécuniaire vaut aussi pour les 6 mois avec sursis et ne doivent pas permettre à Sonko d’être candidat en 2029. Je n’ai besoin d’aucune construction politico juridique, d’un quelconque juriste pour comprendre cela parce que ça coule de source. Et si cela donnait à Sonko la possibilité de se présenter, Alioune TINE ne nous énerverait pas avec cette sortie très mal inspirée et digne d’une grande fumisterie sociale.

Ce pays est à la dérive, et c’est rien de le dire tellement le mal est profond, en sus et pour ne rien arranger, les responsables de cette situation se crêpent le chignon devant des sénégalais médusés et complètement déprimés.

Le syndrome de la transhumance commence à réunir beaucoup de politiciens véreux vers la coalition du Président avec cet argument de la nécessaire sauvegarde de la République que Sonko menace. Ils se ruent dans la coalition Diomaye Président pour espérer se rapprocher du gâteau, tandis que les inconditionnels de Sonko crient au scandale et à la trahison. J’ai tendance à dire que le pain ranci est préférable au pain dur mais dans les deux cas on n’est pas devant les meilleurs choix, et on reste loin de l’idéal que serait le bon pain frais. Cette image suffit à classifier l’utilité des trois pôles que constituent respectivement Sonko, Diomaye ou Macky SALL qui reste plus que jamais le meilleur Président pour le Sénégal. Pourvu qu’il revienne vite et que les Nations Unies concèdent à trouver quelqu’un d’autre pour le poste de Secrétaire Général car lui seul a les possibilités de réparation du désastre Diomaye-Sonko. Ce peuple qui chante désormais Kharnoubi ne refera jamais la grossière erreur consistant à élire des gens à la fois inexperts et inexpérimentés pour conduire les destinées du pays. Le populisme n’a jamais rien produit de bon, et dans certains cas extrêmes il a conduit lentement à la dictature ou aux désastres sociaux qui mènent aux guerres civiles.

Le Sénégal ne peut jouer avec son destin dans un temps où les djihadistes contrôlent une grande partie de la sous-région et menacent désormais nos frontières avec le Mali.

Vivement un sursaut citoyen dont le premier acte consisterait à se débarrasser de Pastef et de toutes ses émanations sur tous les territoires de ce pays au nom de l’extraction urgente des vestiges de Diomaye- Sonko sans discernement. Oui Diomaye moy Sonko, Sonko moy Diomaye, et même s’ils se battent entre eux faute de capacité à faire avancer ce pays, notre crédo est de faire en sorte qu’ils débarrassent tous le plancher, sans ménagement et ensemble. Moss Dem rek !

Mon lion a semble-t-il favorisé l’arrivée de Diomaye au pouvoir, lui seul sait pourquoi il n’a pas jugé important de se battre pour Amadou BA, qu'il avait pourtant bien choisi comme candidat de BBY. Nous n’avions pas compris à l’époque, mais maintenant je suis certain que le lion ne s’est pas trompé. Et s’il nous envoie sauver la République nous ne rechignerons certainement pas à le faire pour sauver ce pays des 4000 cancres et nous assurer que « gaalgui » ou le bateau Sénégal ne chavirera jamais. Le Président Diomaye devra pour cela demander secours au lion de Guédé pour obtenir qu’on accepte pour la survie de la République, de l’aider à arriver sans ambages à 2029. Nous ne serons jamais du « seumbeukhlo » chez Mimi qui reste sans aucun doute la meilleure personnification de la volte-face politicienne sans scrupule. Il y’a très peu d’hommes ou de femmes de vertu et de compétences certifiées dans la liste de transhumants publiée. Les quelques compétences qui y sont, montrent par ce réflexe reptilien de survie ou d’acceptation de l’invitation au festin, qu’ils n’allient pas fierté et capacités. Ce sont pour la plupart ceux-là qui avaient dit oui à Macky puis à Sonko et qui se sont retrouvés bannis aux dernières législatives au nom de la suprématie de Pastef. Ce sont pour la plupart des frustrés d’APR ou du louvoiement non rétribué par Sonko. Que personne ne soit surpris d’y voir d’anciens laudateurs de Macky comme Mimi Touré, se transformer pour l’occasion en griot du fils de Ndiaganiao.

Les soldats comme moi se battent pour le peuple et pour des principes, et au nom du salut suprême nous sommes capables de bosser sans répit pour notre nation. Mais il faut bien se dire que nous n’avons qu’un seul choix de Président : il s’appelle Macky SALL. Pour mouy leer !!!

Pape SARR

Duc de Diapal

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