Mame Mbaye Niang tacle la "POSE": «J'espère qu'ils vont observer une pause et nous laisser y aller»

15 - Décembre - 2018

Les « recrutements » se poursuivent dans la mouvance présidentielle. Le ministre du tourisme était, dans ce cadre, à Bambilor, ce samedi à la rencontre d’ « un jeune leader, très imprégné dans la religion, qui n’a jamais fait de politique et qui a su gagner la sympathie de sa génération, de sa localité qui vient adhérer à notre cause, c’est à dire soutenir l’action du président de la République parce qu’il a été convaincu par les actes qui ont été posés…« , s’est félicité Mame Mbaye Niang qui a profité de l’occasion pour donner son avis sur la Plateforme Opérationnelle de Sécurisation des Élections (POSE) de Me Mame Adama Guèye.

« J’espère qu’ils vont observer une pause, qu’ils vont s’arrêter et nous laisser aller aux élections en paix pour qu’on les batte dans la paix…« , raille-t-il l’opposition. Pour Mame Mbaye Niang qui se prononçait sur la plateforme initiée pas Me Mame Adama Guèye, « ils doivent arrêter… S’il y a une organisation politique qui a intérêt à ce que les élections se passent de façon démocratique et transparente c’est bien la mouvance présidentielle. Nous ne pouvons pas avoir un leader crédible, un bilan basé sur du concret et avoir peur d’aller à des élections… »

Il poursuit: « nous, nous avons intérêt à ce que les élections là soient crédibles et transparentes. Ça ne veut pas dire que nous avons peur d’affronter nos adversaires sur le champ politique. Mais nous avons l’obligation de veiller à ce que le pays reste stable. Ce ne sont pas des menaces ni des paroles voilées, mais nous tous avons compris que ces organisations politiques qui ont constitué ‘POSE’ ne cherchent qu’à décrédibiliser les élections… »

D’après le ministre du Tourisme, « ce débat là, ils ont essayé de le poser au niveau du fichier, ils ont posé des conditions à l’Assemblée nationale, ils ont exigé quatre (4) millions d’inscrits avant d’utiliser ce fichier là pour les législatives, on a obtenu six (6) millions, aujourd’hui il n’y a aucune raison pour tenter de décrédibiliser ces élections. Maintenant, vouloir forcer des candidatures, ça c’est autre chose… »

A cet effet, il rappelle que « ce n’est pas à Macky Sall de dire qui est candidat ou qui ne l’est pas. C’est la loi. Nous avons une réglementation, nous avons des procédures, nous avons quand même un code électoral qui définit les règles du jeu. Tout le monde doit veiller à ce que ces règles soient respectées. Maintenant, si on veut forcer, là, il y a des responsabilités gouvernementales qui engagent le président de la République, qui engagent l’administration…«

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