Affaire Khalifa Sall : le groupe parlementaire BBY répond à Patrick Klugman

14 - Décembre - 2017

Dans une déclaration rendue publique ce jour, le chargé des relations internationales et de la Francophonie à la Mairie de Paris semble se désoler de ce qu'il appelle la « situation » du maire Khalifa SALL et de la manière dont on voudrait le juger avec une certaine précipitation » qui prouverait que la poursuite en son encontre ne serait pas « naturelle ». Il fait état par ailleurs d'un vœu » du Conseil de Paris visant à créer un observatoire international des Maires en danger ». Appréciant cette curieuse déclaration, le groupe parlementaire BBY tient à préciser que les élus Sénégalais ne sauraient cautionner une Internationale des Maires », même dans une phase embryonnaire, qui viserait à les soustraire aux lois et règles de bonne gestion.

Le groupe parlementaire BBY se donne par ailleurs le droit, au nom des élus du Sénégal, de rappeler aux amis » de notre collègue que le Sénégal est un pays majeur où le respect des règles de l'Etat de droit constitue une des principales raisons de justification de son statut de démocratie reconnue et respectée à travers le monde.

Ces insinuations qui ne reposent sur aucun fondement sont d'autant plus inacceptables qu'elles sont le fait d'élus d'une commune où, pour des motifs de loin moins évidents que ceux qui justifient la mise en examen de notre collègue, a poursuivi et même condamné de hautes autorités élues de France à travers des procédures et des procès dont les péripéties sont encore fraîches dans nos mémoires. A moins que nos collègues de paris ne considèrent que le principe de reddition des comptes est à géométrie variable, cette sortie malheureuse contre notre pays et ces institutions ne peut être tolérée par le peuple sénégalais, en particulier les démocrates et républicains que nous sommes.

Le Sénégal est une république qui s'est dotée une constitution qui attache du prix à la bonne conduite et à la bonne gestion des affaires publiques.

Notre pays s'est doté de tous les instruments de contrôle et de vérification du mode de gestion de nos ressources publiques. Il s'est doté tout autant de tous les moyens juridiques, de protection et d'exercice des droits et liberté des citoyens, y compris le respect de la présomption d'innocence et la garantie de tous les moyens de défense en cas de mise en examen. C'est pourquoi par respect pour notre pays et nos institutions, nous nous sommes toujours abstenus de toute incursion dans des dossiers pendants en justice et invitons nos collègues Français d'en faire autant.

Les Sénégalais ont confiance en leur Justice qui dit le droit et fait respecter la loi, tout comme dans tous les pays démocratiques.

Dans cet esprit, toute tentative d'exercer des pressions sur notre pays et sur ses Institutions est vouée à l'échec.

Fait à Dakar le 13 Décembre 2017

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