COMMUNICATION DU PRESIDENT DIOMAYE FAYE : L’ART ORATOIRE N’EST PAS INNE – PRIORITE A L’ESSENTIEL (PAR MOHAMED GASSAMA)

27 - Mars - 2024

Alors que nous ne vivons que les prémices de la nouvelle saison dite « l’ère DIOMAYE », il sort de nulle part et comme par miracle, une variété d’exégètes et de correcteurs, prétentieux de surcroît, qui s’empressent d’évaluer une copie qu’il serait judicieux et prudent de garder pour l’avenir.
L’avenir ? Eh oui ! C’est bien ce que l’on va faire, a-t-on coutume de dire.
Cette race de commentateurs précoces s’arroge un droit de regard sur la communication en oubliant leur devoir de regard sur la quintessence de la communication du Président nouvellement élu. En d’autres termes, on semble se plaire à jouer aux experts accrédités du « dress code » ou aux appréciateurs homologués et certifiés du bon ton ou de l’esthétique des genres. À ce propos, nous aimerions bien que les critiques d’aujourd’hui exposent leurs clichés d’hier ou qu’ils partagent leur première prise de parole en public. S’il est vrai que nous ne sommes pas témoin de toute l’histoire n’empêche que rien de ce qui a marqué l’histoire politique des trente dernières années ne saurait nous être étranger. Sous ce rapport, l’honnêteté commande de souligner que l’art oratoire n’est pas inné, il s’apprend. L’apprentissage se fonde sur la technique et cette dernière est à portée de main.
Loin de nous l’idée de remettre en cause le point de vue des uns et des autres ou de retomber dans les travers du passé en refusant le pluralisme ou la diversité d’opinions. Entendons-nous bien ! Nous respectons tous les avis voire toutes les remarques. C’est normal et c’est tant mieux pour l’affermissement de la démocratie et la sauvegarde des libertés d’expression, hautement conquises.
Toutefois, des questions légitimes devraient s’imposer à chacun et à chacune de nous :
- Les Sénégalais sont-ils dans le temps de l’inventaire ?
Assurément non ! En effet, après tant d’années d’épreuves, d’affliction, de coups et de heurts sociopolitiques, ils ne souhaiteraient qu’une chose : qu’on les laisse savourer ces moments de sérénité et de placidité.
- Qu’est-ce qui urge pour les Sénégalais ?
Sans ambages et cela va de soi, ils voudraient bien un Président qui puisse, dans les meilleurs délais, mettre un terme à la gueuserie qui les suit depuis des décennies. Ce vœu, synonyme de faim, transcende toutes les contingences et autres conjonctures assimilables, pour le moment, à des détails de circonstance, à de la garniture, en un mot à de l’ACCESSOIRE.
Qu’on ne se trompe point ! Le seul combat qui vaille est celui de la réconciliation nationale, condition sine qua non de l’édification d’un Sénégal de paix, de justice, de concorde et de développement.
QU’ALLAH FACILITE TOUT.

Mohamed GASSAMA
Sénégalais de la Diaspora

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

20 - Août - 2025

Partenariat Sénégal–Mauritanie : l’alliance prend un nouvel élan à Tokyo

À l’occasion de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), les présidents...

20 - Août - 2025

FRANCE, DEGAGE ! … MAIS PAS TROP LOIN (PAR IBRAHIMA THIAM)

Au Sénégal, les slogans révolutionnaires ont la durée de vie d’un beignet au soleil. Hier encore, c’était « France dégage ! »,...

20 - Août - 2025

INONDATIONS : UN PLAN ABANDONNE, DIX ANS DE PROMESSES NOYEES (PAR SOREU MALICK)

En 2012, le Sénégal s’était donné une ambition historique : éradiquer les inondations en dix ans. Le Plan décennal de lutte contre les inondations,...

19 - Août - 2025

Barthélémy Dias contre l'Etat : la bataille juridique qui risque de perturber l'élection du nouveau maire de Dakar

L'élection du nouveau maire de Dakar, prévue ce 25 août, risque d'être perturbée. En cause, la Cour suprême saisie par Barthélémy Dias,...

19 - Août - 2025

Mairie de Dakar : Barthélémy Dias joue sa dernière carte

Barthélémy Dias, maire déchu de Dakar, se bat pour conserver son fauteuil après sa révocation par le préfet. Il a saisi la Cour suprême, dont la...