DÉCLARATION DU COLLECTIF DES JEUNES DU FOUTA: Nous sommes un peuple, Nous ne sommes pas une Population!

17 - Octobre - 2020

Un peuple est un fil conducteur, la continuité d'une conscience historique qui réunit et cimente tous les individus qui le composent quelque soit leur appartenance politique, sociale, ethnique culturelle et cultuelle.
Tandis qu'une Population est un agrégat d'individus sans aucun lien historique.
Nous sommes une communauté fondée sur des bases claires de principes sacro-saints d'unité, de bienveillance, d’écoute, de tolérance, de solidarité et de fraternité auxquelles renoncer serait une trahison à l'endroit des aïeux qui se sont tant sacrifiés, à la limite, une atteinte à la cohésion sociale faite de sacrifice d'hommes et de femmes imbus du sens de la responsabilité du commun vouloir de vie commune au seul profit des générations futures. C'est la raison pour laquelle, la génération qui est la nôtre n'a nullement le droit de fouler aux pieds ce lègue Ô combien précieux. Certes, libre à qui veut d'appartenance politique et/ou religieuse, mais le tout dans le respect des règles de bases que sont l'unité, la solidarité et la fraternité. Ainsi nous comprendrons que nos aïeux sont de grands hommes et que nous avons leurs sangs dans nos veines. Ce code d'honneur qui a fait d'eux ce qu'ils ont été fera de nous des hommes admirés et respectés à moins que nous ne pérennisions leur héritage. Pour ce faire, nous devons mettre de côté nos sentiments et nos états d'âme qui ne font que nous diviser, nous éloigner. Au regard de ce qui s'est passé récemment au Mali, de ce qui s'est passé au Rwanda, aucun homme responsable ne devrait se permettre de manipuler la fibre ethnique ou religieuse à des fins politiciennes. Ainsi, nous condamnons avec véhémence la dernière sortie irresponsable et fâcheuse du Président du Conseil Départemental de RANEROU et Député à l'assemblée nationale, ALIOU DOUMBOUROU SOW. Lors de laquelle il appelle les HALPOULARS à prendre des machettes pour défendre un troisième mandat du président MACKY SALL, qui à son départ du pouvoir se fera remplacer par un autre HALPOULAR. Que c'est regrettable!
Nous affirmons que c'est une sortie irresponsable et honteuse au regard de la trajectoire politique de notre pays. La politique n'est pas un terrain de violence mais plutôt de débat d'idées, de projets et de visions. Toutefois comprenons que nul n'est aussi fort ou dangereux qu'un homme qui peut contenir ses émotions, son passé. En effet, notre organisation sociale, malgré ses tares, suffit de le comprendre.
Dieu Merci! Nous ne sommes pas du nombre des nullards et des médiocres qui apparemment rien ne dérange. L'éthique et l'honnêteté intellectuelle demeure à jamais le seul credo fiable avec une forte dose de respect de l'autre fussent-il moins nanti.
Bref nous sommes le SENEGAL! Un Peuple - Un But - Une Foi.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

16 - Octobre - 2025

Souverainisme ? Parlons-en (Par Pape Sarr)

A l’ère du numérique et des grands slogans il semblerait que du coté de Ndoumbélane les gouvernants ont fait le choix d’un souverainisme...

15 - Octobre - 2025

Ayib Daffé révèle : Le projet de résolution de la mise en accusation de Macky Sall sera examiné durant cette session''

Le président du groupe parlementaire de la majorité Pastef, Mohamed Ayib Daffé, a indiqué dans un entretien accordé à Sud Quotidien que le projet de...

15 - Octobre - 2025

FRANCE : LA LOURDE CHARGE DE LA CCR CONTRE LE POUVOIR

Depuis l’arrivée au pouvoir du Pastef, nous constatons un climat délétère marqué par une menace sur la cohésion nationale, une économie au...

13 - Octobre - 2025

Bilal Diatta : ''Mon seul défaut, je l’assume, c’est l’amour démesuré que j’ai pour Ousmane Sonko''

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Mouhamed Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud et cadre du Pastef, est revenu sur les incidents survenus fin septembre lors du...

12 - Octobre - 2025

NOTE DU SENEGAL : LA DEGRADATION DE TROP (PAR IBRAHIMA THIAM)

La troisième dégradation de la note souveraine du Sénégal par Moody’s en moins d’un an n’est pas un simple avertissement. C’est un constat...