Deuxième édition de la fête du miel en Casamance: Les apiculteurs expriment leur inquiétude par rapport au virus du Varroa

27 - Novembre - 2017

Les apiculteurs de la Casamance, membres de l’association des apiculteurs du Sénégal (Apisen), ont célébré mercredi, la deuxième édition de la fête du miel, à la chambre de commerce de Ziguinchor. L’APiSEN a pour but d’unir les membres animés d’un même idéal et de créer entre eux des liens d’entente, de solidarité, de fraternité, de cordialité et d’entraide, et aussi de développer l’apiculture au Sénégal par des formations et la recherche, en vulgarisant les nouvelles techniques de l’apiculture moderne.

Les apiculteurs de la Casamance ont profité de cette manifestation pour souligner les nombreuses difficultés qui plombent cette filière. Selon Djibril Diatta, secrétaire général de l’Apisen, les apiculteurs de la région sont confrontés à d’énormes problèmes, comme le virus du Varroa qui se manifeste par des scarabées qui sucent le sang des abeilles et le péril des colonies, c’est-à-dire les abeilles qui quittent les ruches.

‘’Les maladies dont on venait de parler, il y a deux années passée, on avait des abeilles qui quittaient leurs ruches. Moi, j’avais 150 ruches alors, je me suis retrouvé avec 80 ruches qui ne sont plus peuplées, les abeilles ont quitté et c’est maintenant que j’ai vu avec nos partenaires guadeloupéens qu’il y a la présence du virus varois et j’ai des tests qui ont prouvé que la varois est un petit scarabée comme les poux qui se trouvent au niveau des poulets, qui blessent l’abeille avant sa naissance, et il loge là-bas pour sucer le sang de l’abeille. A un certain moment, les abeilles sont taries de leur sang, et la colonie périt’’, confie-t-il.

M. Diatta lance l’alerte à l’endroit des apiculteurs de la région pour leur dire de faire attention au transfert des ruches.

‘’Les apiculteurs doivent faire attention au transfert des colonies de l’Europe vers ici parce que c’est un parasite qui n’était pas présent ici, c’est le transfert des colonies de certaines écoles de recherche comme l’université qui ont fait venir la varois ici’’, fait remarquer Djibril Diatta qui révèle toutefois que ces maladies ont des remèdes scientifiques. Avec l’acide fourni, on peut les traiter, renseigne t-il. Mais, c’est seulement en hivernage qu’on peut faire ce genre de traitement pas à la période de la fleuraison au risque de tuer toute la colonie.

Anne Marie Bassène (stagiaire)

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

08 - Novembre - 2018

Aviareps représente Air Sénégal sur le marché français

Air Sénégal a choisi Aviareps pour la représenter sur le marché français. Depuis le 1er novembre 2018, Aviareps est en charge du développement commercial,...

07 - Novembre - 2018

ALIOUNE TINE: «AUCUN PAYS D’AFRIQUE Y COMPRIS LE SENEGAL N’EST A L’ABRI DE LA MALEDICTION DU PETROLE»

La question de la bonne gouvernance des ressources Minérales préoccupe les acteurs de la Société Civile. C’est dans ce sens que l’organisation Afrikajom en...

04 - Novembre - 2018

Rapport Doing business 2019: Le Sénégal perd une place, malgré les progrès

Ouverture de la session ordinaire du Conseil des ministres de l'UEMOA Dakar, le 23 mars 2018 - Une session ordinaire du Conseil des ministres de l'Union Économique et Monétaire Ouest...

03 - Novembre - 2018

RAPPORT DOING BUSINESS 2019 : Le Sénégal perd une place, malgré les progrès

Le Sénégal perd une place dans le classement mondial du rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale. De la 140e place, l'année dernière, le pays régresse...

03 - Novembre - 2018

ENQUETE SUR LA PUBLICATION DES CONTRATS : L'aversion à la transparence dans le secteur extractif

La société civile s'est également réunie, hier, à Dakar, pour vilipender les mauvais élèves en matière de transparence des contrats miniers,...