Fast-food : après la Tunisie et la Côte d’Ivoire, KFC débarque au Sénégal

06 - Avril - 2018

En 2018, la chaîne de fast-food américaine KFC a mis le cap sur l’Afrique francophone et son expansion sur le continent se poursuit à marche forcée : après l’ouverture de son premier établissement à Tunis, le 9 janvier, et l’annonce de cinq autres restaurants dans la capitale tunisienne d’ici la fin de l’année, et la signature d’un contrat avec Vivo Energy en février pour l’ouverture de cinq établissements adossés à des stations-service Shell en Côte d’Ivoire, la voilà qui vient de conclure un nouveau partenariat à Dakar.

Selon les informations de Jeune Afrique Business+, c’est cette fois un producteur avicole – et non un distributeur – que la chaîne a choisi pour porter le développement de son enseigne : Sedima, le leader national de la filière poulet, dirigé depuis janvier 2016 par Anta Babacar Ngom. Alors que l’exploitation des KFC ivoiriens sera menée par une coentreprise entre Vivo Energy Côte d’Ivoire et KFC Baobab Côte d’Ivoire, la Sedima sera détentrice à 100 % de la franchise sénégalaise.

Normes et standards de production

Cela faisait deux ans que KFC et Sedima avaient entamé les discussions, et les premières ouvertures étaient initialement envisagées pour 2016. Les deux premiers restaurants devraient finalement voir le jour dans le courant de l’année 2018. La longueur de la procédure ayant abouti à la signature du contrat est due à la rigueur et à l’exigence dont a fait montre la partie américaine dans la délivrance de son quitus. « Il fallait satisfaire à beaucoup de normes et de standards, car il s’agit d’alimentation pour les humains. Les équipes de KFC ont dû auditer tout notre système, notre organisation, nos investissements, nos installations, etc. », a détaillé Anta Babacar Ngom pour Jeune Afrique Business+.

La même question s’était posée en Côte d’Ivoire, où le gouvernement ivoirien souhaite que la chaîne serve des poulets ivoiriens, mais où le groupe agro-industriel Société ivoirienne de productions animales (Sipra) a encore de gros efforts à fournir pour adapter son mode de production aux normes du groupe américain, avec lequel aucun accord n’a encore pu être trouvé, selon nos sources.

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