FRANCE : MAMOUDOU IBRA KANE INVITE A SE PRESENTER A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2024

04 - Mai - 2023

Mamoudou Ibra Kane, candidat à la présidentielle de 2024 . C’est l'appel "vibrant et solennel" lancé par le mouvement citoyen « Demain, c’est maintenant-France », à son leader.
« Au terme d’échanges nourris, profonds et pertinents, DCM-France lance un appel vibrant et solennel à son leader Mamoudou Ibra KANE, homme simple et bienveillant, doté d’un sens de mesure et d’équilibre qui rassure et rassemble, à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », lit-on dans un communiqué, à l’issue d’une réunion tenue le 29 avril dernier, à Paris.
Pour « Demain, c’est maintenant » de France, Mamoudou Ibra Kane est « l’homme de la situation ». Cette conviction est née d'une profonde analyse, laisse entendre le communiqué qui explique  que la candidature de M. Kane s'impose « eu égard à la situation de notre pays qui se trouve dans une tension où l’incompréhension se dispute à la violence des propos voire à la violence tout court. DCM, poursuit le communiqué, entend être une 3e voie d’équilibre pour que notre «Sunugaal » retrouve son lustre d’antan ».
Lors du lancement du mouvement citoyen « Demain c’est maintenant », dont il est le président, Mamoudou Ibra Kane n’avait pas exclu l’hypothèse de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. « Nous ne nous fixons aucune limite quand il s’agit de servir le Sénégal. La seule limite à l’engagement citoyen comme politique, c’est de s’abstenir d’exposer son pays au chaos et aux calamités. Je suis sénégalais et rien de ce qui est sénégalais ne m’est étranger », avait-il déclaré en février dernier. L’appel de ses militants de France sonne donc comme un encouragement, une manière de l’assurer de leur soutien indéfectible.
La preuve, ils étaient venus « de tous les coins et recoins de l’Hexagone », pour participer à la réunion du 29 avril. Ce qui est une performance pour un mouvement né il y a seulement quelques mois. Cela dit, les responsables de « Demain c’est maintenant » de France n’entendent pas dormir sur leurs lauriers. C’est la raison pour laquelle ils ont également discuté du « déploiement et [de] l’implantation progressive » du mouvement en France.
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