GESTION DES RESSOURCES PÉTROGAZIÈRES : MACKY SALL ÉVOQUE LA NÉCESSITÉ D’UNE ’’EXPERTISE NOUVELLE’

12 - Juin - 2018

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné mardi à Diamniadio, la nécessité d’une ’’expertise nouvelle’’, nationale ou internationale, en perspective de la gestion des ressources pétrogazières du Sénégal.

"La recherche d’une expertise nouvelle, qu’elle soit nationale ou internationale, doit être développée", pour une meilleure prise en compte de nouveaux besoins liés à cette perspective, a-t-il indiqué.

Le président Sall présidait, au Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), la concertation nationale sur la gestion des recettes attendues de l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal à l’horizon 2021-2023.

"Nous aurons besoin d’économistes, de fiscalistes, de spécialistes des hydrocarbures mais aussi de toutes l’expertise marine, de la douane, entre autres. Toutes ces questions sont prises en charge par un cadre institutionnel, lequel peut être amélioré", a souligné Macky Sall.

"Actuellement, nous sommes à l’étape de la recherche et de la production’’, étant entendu que "le pétrole demande des compétences transversales. Nous ne négligerons rien au hasard", a ajouté le chef de l’Etat.

Selon le président de la République, ces questions sont toutes "prises en charge par le cadre institutionnel notamment le COS/Pétrogaz’’, le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ), instance regroupant plusieurs ministères.

"Il peut être élargi’’, dans le but notamment "d’associer toutes les forces vives de la nation. Je n’ai pas de problème" avec cela, a poursuivi Macky Sall, réaffirmant son engagement de travailler au renforcement de la transparence dans la gestion des ressources pétrogazières du Sénégal.

Il a souligné la nécessité de "prévenir les risques, car ces ressources créent beaucoup de convoitises afin d’éviter tout malentendu".

Entre 2014 et 2016, d’importantes découvertes de pétrole et de gaz ont été faites au large des eaux sénégalaises et à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal.

En février, le Sénégal et la Mauritanie ont conclu un Accord de coopération internationale (ACI) portant sur l’exploitation du gisement gazier offshore commun "Grand Tortue-Ahmeyim" (GTA) de 450 milliards de mètres cubes à partir de 2021, lequel accord a été approuvé par les députés sénégalais début juin.

Il permettra ainsi au découvreur américain Kosmos Energy et à la major britannique BP de décider, au cours de cette année, le lancement de l’exploitation d’un gisement estimé à 450 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent de 14% des réserves de gaz nigérianes.

La multinationale pétrolière britannique envisage de faire ses premières livraisons de gaz sur le marché mondial à l’horizon 2021.

Le gisement Grand-Tortue, considéré comme l’un des plus importants gisements d’Afrique de l’Ouest, pourrait générer 700 milliards de mètres cubes de gaz, selon la compagnie pétrolière.

APS

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