Jean-Louis Brissaud, le patron qui fait rêver tous les salariés

07 - Octobre - 2017


Toute la journée d’hier, Jean-Louis Brissaud, le patron de Starterre, a été littéralement assailli par les médias, tôt le matin, pour répondre de sa générosité qui détonne bien au-delà de nos frontières. En effet, pour les 25 ans de l’entreprise de distribution automobile qu’il a créée en 1992, le patron de 66 ans a décidé de redistribuer une partie des bénéfices annuels de Starterre à la centaine de ses collaborateurs parmi lesquels ses trois enfants salariés de l’entreprise Franck, Ophélie et Loïc.

« De mon côté j’ai décidé ne pas me verser ma prime. Les salariés avec le moins d’ancienneté ont perçu 500 €, les plus anciens 35 000 €», souligne-t-il. « Nos collaborateurs travaillent depuis des semaines, des mois et même des années, pour certains. Ils se sont investis pour fonder et faire fleurir la société. Il est donc tout à fait logique qu’on partage les bénéfices. Au niveau de Starterre, ce n’est pas un cas isolé parce que tous les salariés ont un fixe plus une part variable mensuelle sur le résultat du groupe à laquelle s’ajoute une prime égalitaire de 500 à 1 500 € selon la situation trimestrielle », a justifié Jean-Louis Brissaud. Qui explique que cet acte « fait partie de l’ADN de l’entreprise. » Et de poursuivre : « Je n’ai rien inventé du tout et c’est la même philosophie que j’adopte depuis le début. Chez nous, tous les collaborateurs travaillent en autonomie, c’est ainsi que nous pouvons faire fleurir les talents. Nous les écoutons et nous grandissons avec eux. C’est ce que j’appelle le management participatif et ça nous réussit. On pérennise l’entreprise. Cette philosophie est efficace et n’est pas incompatible avec la notion de productivité. »

Depuis une dizaine d’années, le serial entrepreneur qui a débuté au début des années 90 avenue Berthelot (Lyon 8e ) en se spécialisant sur le 4x4 ne connaît, dit-il, que des taux de croissance à deux chiffres « qui sont le fruit de l’implication de tous les salariés ». Sur l’exercice 2017, Starterre devrait ainsi réaliser 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit 28 % de croissance par rapport à l’an dernier, grâce à un modèle économique dont le cœur du réacteur est le process informatique. « Nous réalisons 80 % de notre activité avec les professionnels ; nous mettons en œuvre notre distribution, notre offre de services auprès de 370 garages indépendants », souligne ce patron optimiste pour l’avenir de son entreprise : « On a plein de projets dans les tuyaux ». En attendant, nul doute que son cadeau de Noël avant l’heure fait saliver des millions de salariés qui rêvent tout simplement que leurs patrons imitent Jean-Louis Brissaud. Un patron qui aimerait que son exemple soit suivi par d’autres.

Leprogres.fr

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

19 - Avril - 2019

URGENT: Macky Sall limoge le DG d'Air Sénégal

Apres des retards de vols et d’autres couacs, le président Macky Sall vient d'agir contre ces manquements notés dans la nouvelle compagnie. Le Français Philippe Bohn...

18 - Avril - 2019

Qui est Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique?

En 2019 et pour la huitième année consécutive, Aliko Dangote figure au classement du magasine américain Forbes. Premier milliardaire d’Afrique et 136e du monde,...

17 - Avril - 2019

Notre-Dame : Estrosi demande un geste de l'Etat pour faciliter les dons des collectivités

Le maire LR de Nice Christian Estrosi a demandé ce mercredi au gouvernement de faire un geste comptable pour encourager les dons des collectivités locales pour la reconstruction de...

17 - Avril - 2019

GRÈVE DE LA FNBS : LES ASSURANCES DU DIRECTEUR DU COMMERCE INTÉRIEUR

Le ministère du Commerce assure que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour assurer la sécurité de tout boulanger désireux de produire et de mettre...

17 - Avril - 2019

KEUR BABA KAIRE: SOS POUR UN VILLAGE QUI A SOIF

C’est une question qui fait sens: comment le Sénégal peut-il nourrir l’ambition d’intégrer le club des pays émergents sans être capable...