LA CINGLANTE RÉPONSE DE BEN YAHYA SY A ABOUBACKY BENJELLOUN

Lors d'un monologue tenu dans un local associatif du 18ème arrondissement parisien, Aboubakeur Benjelloun a cru bon de déverser sa bile sur notre camarade nouvellement nommé Secrétaire d'État auprès du MAE, chargé des Sénégalais de l'Éxtérieur, Moise Sarr.
Monsieur Benjelloun qui vient encore de rater l'occasion de se taire à l'instar de son compère, Sidy Fall, soit disant « Coordinateur général du MSU/France » qui n'existe que par de tonitruantes sorties.

En déclarant urbi et orbi « je ne vais pas donner un blanc seing à Moise Sarr, j'attends de voir ce qu'il est capable de faire », il fait étalage d'une méconnaissance criarde du fonctionnement de nos Institutions.

Pour rappel et pour que nul n'en ignore, la Constitution sénégalaise stipule en ses articles :
- Article 42
Le Président de la République est le gardien de la Constitution. Il est le premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal.
Il incarne l’unité nationale.
Il est le garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire.
Il détermine la politique de la Nation.
Il préside le Conseil des Ministres.
- Article 44
Le Président de la République nomme aux emplois civils.
- Article 49
Le Président de la République nomme le Premier Ministre et met fin à ses fonctions.
Sur proposition du Premier Ministre, le Président de la République nomme les Ministres, fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions.
- Article 50
Le Président de la République peut déléguer par décret certains pouvoirs au Premier Ministre ou aux autres membres du Gouvernement, à l’exception des pouvoirs prévus aux articles 42, 46, 47, 49, 51, 52, 72, 73, 87, 89 et 90.
Il peut en outre autoriser le Premier Ministre à prendre des décisions par décret.
La suppression prochaine du poste de Premier Ministre introduira forcément de nouvelles donnes dans la répartition des domaines de compétences des uns et des autres. Il faudra être doté de dons de Shaman pour pouvoir présager de la prochaine répartition. La seule chose qui est sûre et certaine est que le Président de la république demeure la clé de voûte de nos Institutions.

Aboubakeur Benjelloun, c'est combien de divisions pour pouvoir « donner un blanc seing ?
Il est tellement atteint du syndrome de la mégalo-mythomanie que son angle de tir a été nul pour ne pas dire pitoyable. Nous avons encore en mémoire son autre monologue après la conférence animée par Mouhamadou Makhtar Cissé, Ministre du Pétrole et de l'Énergie dans le nouveau gouvernement et Directeur général de la SENELEC à l'époque.

Il pense s'ériger en contradicteur de tout et de rien sur la place parisienne alors que ses différentes périgrinations idéologico-politiques nous renseignent à suffisance sur un individu qui ne cherche qu'à exister par la stratégie du attrappe-tout.

L'école kantienne de la philosophie politique nous enseigne d'être habile comme les serpents et de rester aussi innocent qu'une Colombe comme condition restrictive. Avec Aboubakeur Benjelloun, c'est à la fois le summum de l'analphabétisme politique et de la malhonnêteté intellectuelle qui a été atteint. Mais quoi de plus normal car François Mauriac nous prévenait de ces gens qui « moins ont d'idées à exprimer, plus ils parlent. »

À la tête du SGEE, notre camarade Moise Sarr a démontré qu'il était un homme de devoir et une fois nanti de sa feuille de route, nous demeurons convaincus qu'il donnera entière satisfactionà SEM Macky SALL qui a toujours eu la Diaspora au cœur dans le Yonou Yokkute, le Plan Sénégal Émergent et le Rendez-vous avec l'Avenir.

Ben Yahya SY
Convergence des Cadres Républicains
Team Com' Macky2019 France