LE PREMIER MINISTRE EN MODE REPLAY (PAR IBRAHIMA THIAM)
Ousmane Sonko, fidèle à sa réputation, a une fois de plus déployé sa méthode habituelle : égrener des rapports, accumuler les dénonciations, enchaîner les accusations et parsemer le tout de menaces. Une routine prévisible, presque monotone, sans la moindre innovation ni surprise pour capter l’attention.
Son intervention à l’Assemblée nationale, loin d’apporter des solutions concrètes, s’est révélée être un exercice de style déconnecté des réalités sociales, économiques et financières du pays. Un spectacle qui, s’il a pu marquer les esprits, n’a malheureusement pas répondu aux attentes de ceux qui espéraient des réponses tangibles.
Pour couronner le tout, il a choisi d’étendre son champ d’action en s’immisçant dans des sujets relevant traditionnellement du chef de l’État, comme la crise bissau-guinéenne. Une incursion qu’il a, bien sûr, justifiée par une prise de parole « à titre personnel ». Une posture qui, sans doute, vise à renforcer son image d’homme politique audacieux auprès de ses soutiens.
Ibrahima Thiam, Président du parti ACT