LEGISLAVITES PARTIELLES : HERVE DIAZ, CANDIDAT DANS LA 9E CIRCONSCRIPTION DES FRANÇAIS DE L'ETRANGER, DECLINE SON AMBITION

23 - Mars - 2023

Les Français de l’étranger de la 9ème circonscription (Afrique de l'Ouest et Maghreb) se rendront aux urnes les 2 et 16 avril pour des élections législatives partielles. En attendant, le vote électronique sera ouvert dès le vendredi 24 mars.
Parmi les prétendants, figure Hervé Diaz, président de l'École de commerce de Lyon. Il présente sa candidature aux côtés de Maty Diouf, adjointe au maire d'une métropole française en charge de la lutte contre les discriminations et du droit des femmes, en tant que suppléante.
« Cette candidature, centriste d'esprit mais libre de parti, est l'alliance de deux profils résolument engagés en faveur des initiatives économiques et associatives. Hervé Diaz, 53 ans et père de deux enfants, est à la fois entrepreneur et professeur impliqué dans l'enseignement supérieur depuis maintenant trente ans. Il a connu un passage dans l'armée en tant qu'officier. Maty Diouf, d'origine cap-verdienne et sénégalaise, incarne une voix influente dans la promotion des droits des femmes. Elle est investie dans les milieux associatifs et citoyens, en marge de son mandat électoral qu'elle assume depuis 2008 », lit-on dans un communiqué transmis à Infos15.
Dans le texte, le candidat a également évoqué son programme qu’il juge « simple, mesuré et réaliste ». Il est articulé autour de sept points. « Cette alliance de l'économique et de l'associatif vise à porter à l'Assemblée nationale les besoins des binationaux et des expatriés installés sur la large zone géographique que représente la circonscription (16 pays), rappelle-t-on. La candidature d'Hervé Diaz repose sur un programme simple, mesuré et réaliste, articulé autour de 7 points : 1) Création d'un fonds d'investissement souverain. Celui-ci, piloté par l’État, serait spécifiquement dédié à la francophonie économique. Il serait accessible aux binationaux et aux expatriés dans le cadre de projets de création ou de développement local de petites et moyennes entreprises. Cette aide aux projets serait doublée dans le cas où ils seraient structurants pour le pays hôte, que ce soit en matière de durabilité environnementale et sociale ou de création d’emplois qualifiés.
2) Mise en place d'une aide au retour définitif en France. Les retours définitifs seraient pris en charge dans leur intégralité. Le coût d’une telle mesure serait marginal, au regard de la TVA générée par la consommation des binationaux et des expatriés de retour sur le territoire national. En sus, des clauses de dédit pourront être introduites pour restituer à l’État les frais remboursés, en cas de réexpatriation dans une période de cinq ans.
3) Cotisation volontaire à l'assurance chômage des entrepreneurs. Les entrepreneurs pourraient cotiser de manière volontaire à l’assurance chômage, à un taux majoré et avec une limitation à 18 mois des droits acquis. Ceci mettrait un terme à la double peine que rencontre un chef d'entreprise en cas de liquidation : perte de son outil de travail et des ressources nécessaires pour subvenir à ses besoins.
4) Développement d'universités françaises dans chaque capitale économique de la circonscription. Des partenariats publics-privés seraient établis, afin de garantir des formations d’excellence et co-construites avec les pays d’accueil. Des conseils d’administration paritaires pourront être institués en rassemblant des représentants de l’éducation nationale, des équipes pédagogiques privées et des communautés de binationaux et d’expatriés présentes sur place. Ces formations seraient gratuites pour les binationaux et les expatriés, la charge de leur financement pesant sur les étudiants non français.
5)Soutien aux réseaux des Alliances françaises et des Maisons de la francophonie. Ces réseaux bénéficieraient d’un fonds documentaire actualisé et davantage de moyens numériques.
6)Publication d'une note d'information mensuelle. Elle garantirait la totale transparence des actions menées, à l’heure où la probité n’est plus une option mais un indispensable dans la vie politique nationale.
7) Permanence mensuelle dans chaque pays de la circonscription. Cette disponibilité de tous les instants permettra de rompre la distance installée depuis de trop nombreuses années. »
Comme pour montrer qu’il n’est pas un candidat partisan, mais bien celui qui prendra en charge les préoccupations de tous les Français de la 9ème circonscription quelle que soit leur couleur politique, il dira : « Je ne suis pas le candidat des sondages ni des partis soucieux de préserver leurs équilibres internes. Je ne suis pas, moi-même, un responsable politique de carrière. Comme vous, et aussi simplement que cela, j’aime l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb ainsi que les populations qui y résident. C’est dans cette perspective que j’ai organisé une Conférence internationale pour l’Afrique ayant accueilli 14 gouvernements, sur fonds propres et sans un centime de subvention publique. C’est également dans cet esprit que j’ai créé en 2014, en partenariat avec le Parlement panafricain de Johannesburg, l’Institut pour l’entrepreneuriat en Afrique."
Cheikh Sidou SYLLA

 

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