« Orange va investir 50 millions dans les startups en Afrique »

09 - Juin - 2017

Bonne nouvelle pour l’économie africaine ! Le Directeur général délégué d'Orange, et notamment en charge des investissements dans les startups, Pierre Louette, annonce la création d'un fonds spécialement dédié aux jeunes pousses africaines. Doté de 50 millions d'euros, celui-ci doit permettre à l'opérateur historique français de saisir les opportunités de la transformation digitale à l'œuvre sur ce continent noir.
« En complément de notre structure de capital-risque Orange Digital Ventures de 100 millions d'euros créée il y a deux ans, nous avons décidé de lancer un programme d'investissement uniquement dédié aux startups africaines, d'un montant de 50 millions d'euros, sous la houlette de notre structure Orange Digital Investment, qui regroupe toutes nos participations dans le digital (y compris Deezer et Dailymotion), a-t-il confié au site Tribune.fr. La moitié de cette enveloppe sera investie dans des fonds spécialisés dans le digital sur ce continent. Nous allons gérer cet argent avec deux partenaires : les fonds Partech Ventures et AfricInvest, qui est basé en Tunisie. L'autre moitié de ces 50 millions nous permettra d'investir en direct, à travers une nouvelle structure, Orange Digital Ventures Africa, dans des entreprises que nous aurons nous-mêmes sélectionnées dans des secteurs qui nous tiennent à cœur, comme la santé ou les télécoms. L'objectif est de cibler des startups déjà assez matures, ce ne sera pas de l'amorçage, mais des tickets allant jusqu'à 3 millions d'euros au premier tour de table », a expliqué Pierre Louette.
A la question de savoir dans quels types de startups l’opérateur français va-t-il investir, il a répondu : « Nous voulons financer des entrepreneurs dans tous les domaines, dès lors qu'ils utilisent le digital pour résoudre les problèmes fondamentaux du continent. Cela pourra être la logistique, le commerce, le transport, l'énergie et pourquoi pas les Fintech ou la santé... Si le spectre est aussi large, c'est parce qu'en Afrique, le digital peut apporter beaucoup dans bien des domaines, mais avec des problématiques totalement différentes de celles qu'on rencontre en Europe : nous ne sommes pas dans l'ubérisation mais dans le "leapfrogging", nous aidons l'Afrique à faire un grand saut en avant. Par exemple, à l'exception des grandes villes et de quelques pays, les banques de détail sont en général peu présentes sur ce continent. Nous voulons soutenir toutes les initiatives qui permettent à des secteurs d'aller de l'avant, dans des domaines aussi variés que le paiement, la santé ou l'éducation à distance. »
Moussa Camara

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