Tengou Faye Niang, coordinatrice de la section APR/Tours, décline sa feuille de route
Redynamiser la section de Tours, mobiliser les militants pour la victoire du camp présidentiel aux législatives du 30 juillet prochain, mais aussi celle Macky Sall en 2019, voilà, entre autres, la mission de Tengou Faye Niang, la nouvelle coordinatrice de l’APR à Tours. Le challenge est de taille, mais passionnant.
Infos15.com:Vous êtes la nouvelle coordinatrice de la section APR de Tours. Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Tengou Faye Niang:Je suis une passionnée de la politique définie comme la gestion de la cité. Militante dans la sphère associative de la cité depuis plusieurs années (vice-présidente de l’association des femmes sénégalaises d’Indre-et-Loire), je suis également militante dans sa sphère politique à travers l’Alliance Pour la République (APR) en France.
Mes démarches sont en cours pour adhérer à la Convergence des Cadres Républicains (CCR). Le 25 février 2017, j'ai été élue coordinatrice de la section APR de Tours.
Quelle est votre feuille de route ?
La section APR de Tours existe depuis au moins cinq ans mais elle connaissait des dysfonctionnements qui l’avaient plongée dans une léthargie au grand regret de mes camarades. L’assemblée générale du 25 février 2017 a décidé de rompre radicalement avec le passé. A l’unanimité, la décision ferme a été prise de relancer et de rendre visible la section sous l’impulsion d’une nouvelle coordination.
Pour la première fois depuis 2012, ma section a envoyé une forte délégation à l’assemblée générale de la DSE du 04 mars 2017 à Asnières ainsi qu’à la rencontre des femmes sénégalaises de France tenue le 11 mars 2017 à Fleury- Merogis.
Ma gouvernance de la section se veut inclusive, axée sur l’éthique et l’efficacité politiques, génératrice de résultats concrets répondant aux attentes de nos autorités. Dans cette perspective, et vu le contexte préélectoral, ma première action a consisté à prier le Consul général du Sénégal à Paris, Son Excellence Monsieur Amadou Diallo, d’envoyer à Tours la commission chargée de confectionner les cartes nationales d’identité biométriques également cartes d’électeur. Avec l’aboutissement de ma demande, cette commission est venue à Tours les 27 et 28 février derniers. Je renouvelle au Consul Général Amadou Diallo les sincères remerciements, la profonde gratitude ainsi que le soutien indéfectible des militants et sympathisants APR de Tours.
Ils sont venus massivement s’inscrire sur les listes électorales. Ils sont déterminés à réélire dès le premier tour Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall après lui avoir assuré un triomphe aux élections législatives du 30 juillet 2017.
La massification du parti à Tours est un autre objectif de mon équipe. Des activités seront menées dans ce sens en nous focalisant sur les cibles privilégiées que sont les milieux associatif (les associations de Sénégalais) et universitaire avec le soutien de nos camarades de la COJER.
De nombreux universitaires militent dans ma section. Ils sont en train d’être mobilisés en vue de leur adhésion à la Convergence des Cadres Républicains (CCR-France).Nous donnerons alors plus de visibilité et d’influence à la section de Tours tout en étant une force de propositions pour notre parti et notre patrie, le Sénégal.
Par ailleurs, des activités seront menées pour que les Sénégalais de Tours s’approprient effectivement le Plan Sénégal Emergent (PSE), référentiel unique de politique économique et sociale du Sénégal depuis février 2014, traduction concrète de la vision du Président Macky Sall pour le développement de notre pays. Les résultats probants du PSE, avec une croissance historique de 6.6% en 2016, sont favorables à l’atteinte d’un tel objectif.
Ma feuille de route serait incomplète si je ne mentionnais pas mon ambition d’obtenir des financements en faveur des femmes sénégalaises de Tours à travers le Fonds d’Appui à l’Investissements des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE). Il n’y a jamais eu autant de femmes dans notre structure politique locale. Pour la première depuis 2012, elles sont nettement majoritaires dans le nouveau bureau de ma section.
Je sais pouvoir compter sur l’appui de nos autorités au Sénégal et en France, en particulier celui du Consul Général Amadou Diallo et de la Vice-consul Madame Awa Diop Mbacké pour que la feuille de route que je viens de décliner se concrétise avec succès. Il me plaît de saluer leur disponibilité et leur attention à l’endroit de la section que je dirige.
Dans quatre mois, le Sénégal organisera des législatives. Comment allez-vous préparer ce rendez-vous électoral ?
En référence à ma réponse précédente, je peux affirmer que ce rendez-vous est déjà en préparation à Tours. En effet, ma section a mobilisé les militants et sympathisants les 27 et 28 février 2017 pour les inscrire massivement sur les listes électorales.
Mon équipe poursuit les démarches en vue d’amener les Sénégalais qui ne l’ont pas encore fait, à aller s’inscrire à Paris ou dans ses environs lors des prochains déplacements de la commission chargée de l’inscription sur les listes électorales.Je ferai de mon mieux pour que la commission de distribution des cartes d’électeurs vienne à Tours à la fin du mois de mai prochain.
La victoire de l’APR aux prochaines élections doit se fonder aussi sur le bilan élogieux du Président Macky Sall en particulier pour ce qui concerne la diaspora sénégalaise en France. Il est donc impératif de mieux promouvoir ce bilan auprès de mes compatriotes de Tours. Pour rappel, quinze députés seront élus le 30 juillet 2017 pour représenter les Sénégalais de l’Extérieur, une première dans les annales politiques du Sénégal.
L’actualité au Sénégal est marquée par l’incarcération du maire de Dakar, Khalifa Sall. Certains y voient la main du pouvoir. Quelle est la position de votre section sur cette affaire ?
La position de ma section a un caractère institutionnel. Elle est fondée sur le droit sénégalais qui consacre la reddition des comptes, axe majeur de la bonne gouvernance. Ainsi, toute autorité, responsable de la gestion de fonds publics, doit rendre compte de cette gestion. Il s’agit là d’une règle de droit impersonnelle qui s’applique donc pleinement au maire de Dakar.
En conséquence, ma section soutient qu’il n’y a pas la main du pouvoir. Les autorités compétentes ont simplement appliqué les règles. C’est une décision pertinente. En effet, le principal levier pour le développement d’un pays comme le Sénégal est le levier institutionnel centré sur l’application stricte des règles appelée bonne gouvernance.
Recueillis par Cheikh Sidou SYLLA