"CERTAINS PARMI NOUS PEUVENT ETRE PRIVES DE LIBERTE » : LA LECTURE DE BIRAHIM CAMARA

29 - Octobre - 2023

"Certains parmi nous peuvent être privés de liberté si nous perdons le pouvoir " aurait déclaré le président Macky Sall à ses militants reçus en catimini à la résidence de l'ambassadeur de la république du Sénégal à Paris.
Une double lecture de cette boutade communicationnelle s'imposerait si elle était avérée :
1 Un aveu ou une confirmation de taille du coude sur les dossiers qui ne cessera de sitôt à agacer les Sénégalais outrés par l'impunité et l’injustice.
2 Une volonté de ne reculer devant rien ni personne pour opérer un forcing électoral au risque de saper les fondements de la stabilité socio-politique fragile du Sénégal.
Il est, par conséquent, à craindre la mise en danger des principes élémentaires de la démocratie, du droit et des libertés pour conserver un pouvoir en fin de règne.
Le Président de la République manquerait-il de conseiller en communication à même de lui épargner ce genre de lapsus regrettable qui trahirait ou exprimerait un sentiment de peur ou d'inquiétude ?
Ou serait-il dans une logique de préparation au mortal kombat théorisé par Ousmane Sonko dans les liens de la détention, des militants de la DSE France de l'APR en très mauvaise posture dans ses propres bases et dans les intentions de vote ?
Selon certaines langues indiscrètes présentes à cette rencontre nuitamment organisée sans aucun allié de BBY, le climat aurait été lourd face à une mine crispée et grave du président de la république devant des responsables toujours dans le déni des réalités.
En effet trente-six des quarante militants triés auraient fait l'éloge de Talla Daff et tressé des lauriers au Consul Général, Amadou Diallo au moment où l'Honorable Député Demba Sow rajouté sur la liste au dernier moment aurait déploré les relations exécrables entre lui et le coordinateur de la DSE France.
Compte tenu de la profondeur de la crise interne de la DSE France, le candidat de la coalition BBY doit, sans tarder, prendre ses responsabilités afin d'éviter le syndrome des dernières législatives dont les souvenirs sont encore frais dans les mémoires.
Les frustrés des sections tenues par les ressortissants du département de Goudiry en France ont déjà annoncé la suspension de leurs activités. Ils pourraient être suivis par les alliés de BBY encore ignorés au moment où le PUR, TAXAWU SÉNÉGAL FRANCE, le PDS, la REPUBLIQUE des VALEURS et le REWMI font le plein dans les opérations du parrainage citoyen.
A trois mois de la présidentielle du 25 février 2024, le premier ministre et candidat Amadou Ba n'est toujours pas en piste à cause du climat délétère et handicapant au sein de la DSE de la coalition BBY France.
Il est indispensable qu'il trouve un cadre et des ressources humaines à même de porter son destin.
Birahim Camara
Parti Socialiste
Coordination de France

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

16 - Octobre - 2025

Pastef, ou la dépendance symptomatique à Macky Sall? (Par Amadou Diallo)

Vingt mois après leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de Pastef semblent incapables de gouverner sans ressusciter le nom de Macky Sall. Une obsession devenue symptôme...

16 - Octobre - 2025

Aliou Sall met en garde le régime de PASTEF : « Ne réveillez pas un lion qui dort »

Placé sous contrôle judiciaire après sa convocation à la Division des investigations criminelles (DIC), l’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a tenu...

16 - Octobre - 2025

Diomaye Faye effectuera une visite au Rwanda et au Kenya

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dévoilé son agenda diplomatique lors du Conseil des ministres de ce mercredi 15 octobre 2025. Le chef de...

16 - Octobre - 2025

Assemblée nationale : 21 lois adoptées et 468 questions écrites adressées au gouvernement

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a dressé un bilan positif de la session ordinaire 2024-2025, qu’il a jugée «...

16 - Octobre - 2025

Souverainisme ? Parlons-en (Par Pape Sarr)

A l’ère du numérique et des grands slogans il semblerait que du coté de Ndoumbélane les gouvernants ont fait le choix d’un souverainisme...