DES INTÉRIMAIRES POLITIQUES OBNUBILÉS PAR SONKO ( Par Mohamed GASSAMA)
D’emblée, précisons que nous avons beaucoup de considération pour certains acteurs politiques dont les sorties, quoiqu’elles soient anachroniques et improductives, participent, au moins, de la vitalité du débat public. Quant aux figurants de la scène, par contre, ils ne peuvent être assimilés qu’à des intérimaires de la politique dont le seul objectif est de jouer aux snipers et d’épier les faits et gestes d’Ousmane SONKO. Ils n’ont aucune vision, aucune trajectoire et aucune ambition sérieuse. Si l’on demandait aux élèves, qui préparent le BFEM, de les décrire, ils répondraient en les confondant à des propositions subordonnées. En effet, les potaches apprennent en cours de français qu’une proposition subordonnée demeure une proposition qui dépend absolument d’une principale. Usant de la métaphore, les observateurs avertis, pour leur part, soutiendraient que le Premier Ministre de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Ousmane SONKO constitue indubitablement le cœur du jeu politique ( la proposition principale) et que bon nombre de néo-opposants ne font que s’accrocher à sa stature ( les propositions subordonnées). Si l’on emprunte le champ lexical du transport ferroviaire, concrètement on reconnaîtra que SONKO reste la grande locomotive à laquelle sont rattachés de minuscules wagons. Cette « Sonko-dépendance » ne date pas d’aujourd’hui. Partant, l’on se souviendra toujours de l’épisode des élections législatives de 2022 et personne n’oubliera le rôle prépondérant que le Président du Parti « PASTEF » avait joué dans la victoire historique de la coalition « Yewwi Askan Wi». Peut-on oublier tout cela ? Peut-on dire que les dénigreurs de l’impérium conféré par le peuple à Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE sont atteints de la maladie d’Alzheimer ? Assurément non ! Sont-ils affectés par une amnésie dissociative ? Non plus. Alors que leur arrive-t-il subitement? Absolument rien, sinon la cécité politique qui les empêche de voir la réalité des choses. En un mot comme en mille, les « repêchés politiques » et autres politicards égarés qui, en temps normal, auraient dû être hors-jeu, semblent avoir la mémoire courte. De ce fait, rappelons-leur qu’il n’y a pas si longtemps, ils faisaient le pied de grue devant le domicile d’Ousmane SONKO à « Cité Keur Gorgui » pour espérer lui serrer la main. En outre, bien de ceux qui font le tour des médias, publics et privés, ne s’empêchaient pas de pleurnicher pour tenter de faire venir SONKO dans leurs localités. Malgré toute cette générosité et cette bienveillance sans commune mesure, des renégats politiques se permettent aujourd’hui de jeter l’opprobre sur Ousmane SONKO. C’est dire que le « Diom», le « Ngor » et surtout le « koleuré », trois piliers essentiels de la vie, que l’on peut traduire par la dignité, l’honneur et la gratitude, semblent avoir disparu du vocabulaire de plusieurs protagonistes. En fait, ils n’ont toujours pas compris que, par la volonté d’Allah (SWT) et pour quatre ans ou plus, à l’image des plus hauts magistrats de la Rome antique, le duo « DIOMAYE-SONKO » continuera de s’installer, très confortablement, sur la « sella curulis », à savoir, la chaise curule, symbole du Pouvoir.