Les quotidiens mettent en exergue la célébration du grand Magal de Touba
La célébration du grand Magal de Touba, l’évènement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride, est au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
La cité religieuse de Touba s’est réveillée au son des khassaïdes, déclamés d’une voix grave ou douce par des groupes de fidèles ou diffusés par des hauts parleurs, ce mercredi, jour de Magal. Dès les premières lueurs du jour, l’écho des versets coraniques et des chants en l’honneur de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, retentit dans les rues et concessions, plongeant la cité de Bamba dans une ferveur qui ne se voit qu’une fois par an.
Pour cette 131e édition du Magal commémorant le départ en exil du cheikh Ahmadou Bamba, au Gabon, en 1895, des panels et conférences mettent également en lumière les enseignements du saint homme. Ils offrent une occasion de réflexion et de débats au cœur de cette journée marquée par une ferveur religieuse exceptionnelle.
”Bamba en chœur dans les cœurs’’, titre Libération, soulignant que le grand Magal de Touba a été célébré encore et toujours dans la ferveur.
”Hier, mercredi, jour de célébration du grand Magal, se frayer un passage relevait du véritable parcours du combattant à Touba. Ce, à cause des embouteillages monstres causés par des milliers de véhicules et charrettes qui bloquaient pendant plusieurs heures la circulation à travers les différentes grandes artères et ruelles partout dans la ville sainte de Touba’’, rapporte le journal.
Selon la publication, ‘’les échos des coups de sifflet des forces de l’ordre, qui peinent des fois à réguler la circulation, mêlés aux voix des marchands s’installant de façon anarchique là où le besoin se fait sentir pour écouler leurs produits, se sont répercutés sans cesse dans l’air’’.
A cela, ‘’s’ajoutaient les chants religieux qui fusaient de tous les coins et recoins de la sainte cité et des environs pour rendre grâce au Maître des mondes comme l’indiquait le serviteur du prophète (PSL), Khadim Rassoul’’.
”Touba, le temps de grâce’’, affiche à la Une Le Soleil.
”18 Safar ! Jour historique, mémorable. Cette date occupe une place particulière dans le calendrier musulman au Sénégal. Elle commémore le départ en exil, au Gabon, de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. Il est célébré, comme l’avait recommandé Khadim Rassoul, partout dans le monde, plus particulièrement dans la cité religieuse de Touba, où des milliers de fidèles venus des quatre coins du globe convergent. Ce mercredi, c’était le grand jour. Touba est plein à craquer Les rues et ruelles sont bondées de monde. L’ambiance est à son comble. On lit le Coran par ici, on prie par là. Les panégyriques de Cheikh Ahmadou Bamba enveloppent la cité religieuse’’, souligne le journal.
”Touba, haut en chiffres’’, titre L’Observateur.
”Le Magal de Touba a été célébré dans toute sa diversité culturelle et religieuse. Pour cette 131e édition de la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, au Gabon, en 1895, des panels et conférences mettent également en lumière les enseignements du saint homme. Selon le président de la Commission culture et communication du Grand Magal, Serigne Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, le Magal de Touba a mobilisé près de 6 millions de personnes avec un chiffre d’affaires estimé entre 300 et 400 milliards FCFA’’, écrit L’Obs.