CLASSES PREPARATOIRES : LE SENEGAL A L’ECOLE FRANCAISE

01 - Octobre - 2021

C’est à la rentrée d’octobre 2022 que le Sénégal ambitionne d’ouvrir ses premières classes préparatoires. C’est la raison pour laquelle le ministre de l’Education nationale, Mamadou Tall ; et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hann, sont à Paris pour s’imprégner de l’expérience française.
A la rentrée prochaine, en octobre 2022, le Sénégal va s’offrir ses premières classes préparatoires. Pour se donner toutes les chances d’atteindre ses objectifs, c’est-à-dire mettre les élèves dans les meilleures conditions d’études possibles, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, et Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, se sont rendus en France pour s’imprégner de l’expérience du pays de Macron en matière de gestion et de pilotage des classes préparatoires.
La délégation sénégalaise a, entre autres, visité le lycée Louis-le-Grand, l’Ecole normale supérieure, des laboratoires, rencontré des professeurs et assisté à des cours. Elle a aussi rencontré le ministre français de l’Education nationale, Jean Michel Blanquer, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
Cela dit, l’objectif du Sénégal n’est pas de faire un copier/coller mais d’avoir son propre modèle de classes préparatoires, a précisé Mamadou Talla .
Quid du recrutement des professeurs ? La question fait sens puisqu’en France, les cours dans les classes préparatoires sont quasi exclusivement dispensés par des enseignants du second degré qui ont réussi au très difficile concours de l’agrégation. Ce corps d’élite de l’enseignement secondaire français n’a pas son pendant au Sénégal. Qu’à cela ne tienne, indique Cheikh Oumar Hann, la France a décidé d’accompagner le Sénégal pour combler ce vide.
« Il s’agira peut-être de prendre de jeunes retraités qui enseignaient dans les classes préparatoires, ils pourraient venir au Sénégal nous accompagner pendant cinq ans, délai qu’on a considéré comme suffisant pour asseoir un dispositif. On pourra aussi compter sur le gouvernement français pour nous envoyer des professeurs », a-t-il expliqué.

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Cheikh Sidou SYLLA

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