GAGNER AU SOIR DU 24 FEVRIER (PAR DR SOULEYMANE DIALLO)

A quelques jours de la fin de son septennat, nous pouvons marteler haut et fort qu'en politique étrangère comme en politique intérieure, le bilan du président de la République, Son Excellence Macky SALL, est reluisant en dépit des critiques infondées de l'opposition aux antipodes des réalités de ce nouveau monde multipolaire.
Nul doute que les stratégies mises en place par le président de la République ont pour ambition de sortir définitivement notre pays de la marginalisation diplomatique et de relancer durablement l'économie afin que notre pays accède au statut de puissance dans les décennies à venir. Sortir notre pays de la misère, bâtir une société forte etjuste dans la paix et la sécurité tel est son leitmotiv.

Pour rappel, lors de la 5ème conférence des ambassadeurs et des consuls généraux, le président de la République, Son Excellence Macky SALL, avait tenu à souligner les principes généraux qui guident notre politique étrangère : « la protection de nos compatriotes et la promotion du développement économique et social de notre pays, premier principe ; le maintien des relations de bon voisinage et la poursuite des objectifs d'intégration africaine ; la protection des droits de l’Homme et la défense de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde ». En effet, durant ces dernières années, la protection consulaire a été véritablement renforcée et la délivrance des documents administratifs simplifiée dans les consulats comme nous pouvons le constater ici et là. En France métropolitaine, la durée moyenne pour une délivrance de passeport est de 4 jours, les moyens alloués aux services sociaux des consulats ont été augmentés pour mieux venir en aide à nos compatriotes. L’État central a également mis en place de multiples programmes pour accompagner nos compatriotes qui souhaitent investir et retourner au pays.
Pour la première fois en 2017, les sénégalais établis à l'extérieur ont élu leurs députés. Ils ont désormais une représentation parlementaire complète et compte tenu du poids démographique et économique qu’ils représentent, ce sont 15 sièges qui leur sont attribués pour leur permettre de porter leurs doléances spécifiques telles que les questions de retraite et d’assurance. La cartographie électorale a été également redessinée, améliorée, avec la création de nouveaux lieux de vote, permettant ainsi de désengorger Paris et d'aller au plus proche de nos compatriotes.
C'est dire donc que le président de la République attache un intérêt particulier à la diaspora.
Le Sénégal qui s’inscrit dans la trajectoire de l’émergence (à travers ses différents plans de relance et de développement, notamment le PSE, le PUDC, le PUMA, le PROMOVIL...) fait davantage preuve de réalisme et de pragmatique dans ses rapports avec le monde extérieur.
Notre pays a toujours joué un rôle crucial dans la résolution des conflits et le maintien de la paix dans la sous-région et à l’échelle mondiale, tout en préservant ses relations avec ses alliés traditionnels. La diplomatie sénégalaise sous le magistère de DIOUF et WADE a connu un renforcement de la coopération avec les États du Sud.
Par ailleurs, depuis 2012, avec le Président Macky SALL, notre politique étrangère connaît une nouvelle dynamique, marquée par un réchauffement des relations avec nos alliés traditionnels, une consolidation des relations diplomatiques et commerciales avec les pays émergents et les États du Golfe, sans oublier les initiatives diplomatiques pour résoudre les multiples crises politico-militaires qui ont affecté certains États ouest-africains comme le Mali et la Gambie, où il a fallu rétablir la légalité constitutionnelle.
L’élection du Sénégal en octobre 2015 comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une période de deux ans et pour la troisième fois dans son histoire diplomatique, témoigne de l’implication réelle de notre pays dans les affaires internationales. Cette élection n'occulte pas le fait que l’objectif est de permettre à l’Afrique d’obtenir au moins une place de membre permanent pour peser sur le destin d’une grande partie de l’humanité.
Le Président Macky SALL fait preuve de réalisme et de pragmatisme sur bon nombre de dossiers qui concernent notre politique étrangère et nos échanges commerciaux. Il s’attelle dans un contexte international difficile à rendre notre économie compétitive et à susciter l’intérêt des visiteurs et investisseurs étrangers pour la marque Sénégal, devenue attractive.
Jamais dans l'histoire contemporaine, le continent africain n’aura créé autant d’espoir et d’intérêt pour les autres continents, parce que son volume d’exportation a considérablement augmenté, son économie est de plus en plus dynamique, compétitive, son taux de croissance élevé, plus de 7 % dans plusieurs pays comme le notre, et ses matières premières, font rêver. L’Afrique, en pleine mutation économique, sociale, politique et technologique tire la croissance mondiale et au-delà des difficultés structurelles, elle offre de meilleures perspectives pour le futur. La récente visite de Xi JINPING à Dakar confirme bien cet intérêt et les bonnes perspectives économiques de notre pays. Dakar est devenue une étape importante dans la conduite des affaires de l’Afrique et du monde. Et le président de la République mène une diplomatie économique efficace sans effets de manche.
Oui, le temps de l'Afrique a de nouveau sonné. Bien avant J. Bodin et Keynes, les « pays nantis et les pays pauvres ne sont pas restés immuablement les mêmes ». Le temps de l'Histoire est un temps multiple, c’est pourquoi, il faudra continuer à faire preuve de réalisme et de pragmatique en continuant à mettre l’intérêt national au cœur de notre politique étrangère, économique et sociale.

En dernière analyse, durant ce septennat, un soutien conséquent a été apporté à notre paysannerie (mise en place de programmes de dotation de machines agricoles, renouvellement du capital semencier, importation revue à la baisse en soutien à la production locale …) et à nos entreprises à travers différentes mesures fiscales et en faisant la promotion économique de notre pays.
Le développement des liens avec les puissances émergentes, la préservation des relations avec nos alliés traditionnels, la poursuite du projet d’intégration de l’Union africaine (la remise sur pied du chemin de fer Mali-Sénégal va dans ce sens) et enfin le renforcement de l’outil militaire - devenu un acteur majeur dans l’élaboration de la politique étrangère des États avec l'apparition des bandes armées privées - ont été au cœur de la politique du président de la République. Avant 2012, le secteur de la défense était dans une situation d’indigence, mais les efforts budgétaires ont permis d'augmenter les capacités de projection de nos forces armées, avec l’acquisition de matériels de nouvelle génération, la réalisation d’insfractrures de haute portée, la mise en place de nouvelles unités spéciales, l’amélioration des conditions de vie des militaires et l'ouverture de près de 11000 postes budgétaires. Le potentiel opérationnel de la gendarmerie a été renforcé avec l’installation de nouveaux laboratoires d'investigations, l'acquisition des drones et la construction d’une vingtaine de brigades et postes sur l'étendue du territoire.
In fine, les raisons sont multiples pour que nos compatriotes d’ici et d'ailleurs accordent un second mandat clair et sans ambiguïté au Président Macky SALL, afin qu’il puisse continuer la modernisation de l'Etat, poursuivre les immenses travaux en cours et programmés et préparer l'organisation des JO de la jeunesse en 2022 dont l'attribution reflète le rayonnement de notre pays.
Oui, plus que jamais, nous devons refuser d'être divertis par ces femmes et hommes populistes, sans aucun programme de société, qui font souvent une confusion entre patriotisme et populisme. Le populisme conduit toujours au désenchantement. Combien de pays ont fini dans la terreur et la misère sous l'effet des populistes ? Leur credo : semer le chaos, la confusion, berner l'opinion qui subit les contrecoups de la mondialisation pour essayer de prendre le pouvoir. Ils se disent antisystème comme la plupart des conservateurs, alors qu'en réalité, ils sont les purs produits du système et de la bureaucratie. Le peuple ne doit pas se laisser raconter des balivernes par ces marchands d'illusions, lesquels ne sont obnubilés que par les privilèges du pouvoir et parfois par la haine de l'autre. Maintenant que la liste officielle des candidats est publiée par le Conseil constitutionnel, nous devons continuer à remobiliser nos troupes à travers nos comités électoraux et à convaincre les indécis pour gagner sans équivoque au soir du 24 février 2019.

Vive l'APR-majorité présidentielle
Vive Macky SALL
Vive le Sénégal

Dr Souleymane S. Diallo, secrétaire chargé des élections APR France
Dialloley@yahoo.fr